Les pleurésies :
Il y a des pleurésies séro fibrineuses et des pleurésies purulentes ;
a) définition :
Le diagnostic d’une pleurésie séro fibrineuse est un problème fréquent et difficile. Il faut savoir si c’est exsudat ou transsudat.
*exsudat : pleurésie inflammatoire
*transsudat : pleurésie mécanique ;
Ce sont 2 aiguillages différents.
Une pleurésie est dominée par le cancer. La plèvre réagit en écho d’un autre organe, donc c’est le reflet d’une autre maladie. La pleurésie est métastatique par rapport à un cancer.
Les techniques d’explorations :
La radiologie, le scanner et la ponction pleurale voire thoracoscopie. On fait une ponction exploratrice suivie souvent d’une ponction évacuatrice, il faut demander un examen RIVALTA, chimie, bactériologique et anapathologie.
*le RIVALTA est positif si c’est un exsudat et négatif si c’est un transsudat (il y a une richesse en protide).
Toutes ces analyses entraînent le diagnostic dans 80 % des cas et malgré ses examens il y en a 20 % qui échappe, il faut faire des examens complémentaires.
La thoracoscopie permet de visualiser l’aspect de la plèvre.
b) La clinique :
Le patient à une AEG, avec un état fébrile, douleur thoracique basique (une petite pleurésie peut faire très mal et une grosse pleurésie fait rarement mal), c’est une douleur qui peut faire penser à une embolie pulmonaire.
Il y a parfois une douleur de Ker, en haut (mal à l’épaule) avec une douleur à la base. Il y a une dyspnée plus ou moins selon l’épanchement. Le patient se couche sur son côté sain. Il tousse, elle est irritative, sèche, il n’expectore pas.
C’est un malade qui va avoir une ampliation thoracique, quand il gonfle le poumon, la variation d’amplitude est basse du côté de la pleurésie. On étudie la transmission vocale (33 n’est pas transmis parce qu’il y a de l’air).
A la percussion, le bruit est mat, ensuite on ausculte, une diminution du murmure vésiculaire.
Si l’épanchement pleural est petit, il sera difficile à diagnostiquer cliniquement. Il peut y avoir des épanchements enkystés au niveau des scissures, souvent c’est suite à une insuffisance cardiaque.
c) Les examens complémentaires :
*radios pulmonaires, face et profil
*une échographie pour faire une étude plus fine des logettes
*ponction pleurale (en axillaire ou dans le dos, où se trouve l’épanchement, ponctionner la partie supérieure de la cote inférieure).
*un scanner qui sera fait plus tardivement et selon le besoin, l’intérêt c’est de rechercher un cancer derrière l’épanchement et permet de préciser l’état de la plèvre (plèvre épaisse : pachypleurite, plèvre mamelonnée : mésotélyome)
*faire IDR, vérifier l’immunité du malade et la tuberculose
*bilan sanguin, recherche des traceurs (ACE et demander les différents panels des traceurs carcinologiques. Le traceur A 60.
d) étiologie :
*le cancer du poumon chez un fumeur ou un cancer secondaire chez la femme avec un cancer du sein, utérus, prostate, vessie, testicule, digestif, ORL.
*on recherche des hémopathies malignes, hodgkin, les leucémies
*les mésotélyomes (cancer de la plèvre)
*la tuberculose, c’est 10 % des pleurésies
*des pleurésies bactériennes et virales, elles accompagnent les pneumopathies
*les pleurésies cardiaques (transsudat, d’origine mécanique)
*des causes digestives (cirrhoses)
*des collagénoses (maladies inflammatoires générales)
e) Les diagnostics différentiels :
*une pachypleurite importante, c ‘est quelqu’un qui a eu une pleurésie qui s’est guérie seule
*les embolies pulmonaires à cause de la douleur.
f) Le traitement :
On va évaluer l’épanchement (ponction évacuatrice), il ne faut pas ponctionner tout en même temps, à 1,5 l on arrête et reponctionner 1 à 2 jours après.
Le traitement dépend de sa cause. Dans le cas de pleurésie chronique, on va talque comme pour le pneumothorax