Les pneumopathies
*franche (bactérienne)
*atypique (virales)
Il faut distinguer les bronchites des pneumopathies.
Une bronchite, c’est une infection de la bronche et une pneumopathie, c’est une infection du tissu pulmonaire. On parle aussi de pneumopathie communautaire en ville, pneumopathie nosocomiales (hospitalière) et la pneumopathie de l’immuno-déprimé.
a) Type de description celle qui nous servira de référence :
C’est une pneumopathie communautaire bactérienne, elle est caractérisée par un foyer pulmonaire.
*épidémiologie : c’est 1 % de la pathologie totale, le germe c’est le pneumocoque (120000 cas / an), elle peut être du à un autre germe :
- hoemophylus
- staphylocoque
- légionelle : 5 à 10 % des pneumopathies
- chlamydiae 10 %
- mycoplasme 20 %
- les grams négatifs
- les anaérobies (chez les alcooliques et les diabétiques)
Toutes ces pneumopathies altèrent les moyens de défense du poumon (l’escalator, les macrophages, les anticorps). Une pneumopathie bactérienne nait sur une pneumopathie virale, (ex à la suite d’une grippe l’infection évoluera au niveau pulmonaire et s’infectera).
b) clinique :
Une pneumonie franche lobaire aiguë (PLFA) à pneumocoque, personne qui brutalement à une hyperthermie, ça dure 8 jours puis ça baisse, une toux sèche et grasse, essoufflement.
c) formes cliniques :
*de la pneumopathie atypique (germes intermédiaires, légionnelle, chlamydiae…), ça commence par un syndrome grippal, T° 38°, une petite toux sèche, à la radio pulmonaire, il y a des images atypiques.
*de la pneumonie intertisciel : (SDRA) syndrome de détresse respiratoire aiguë, personne qui ne respire pas, avec des gaz du sang catastrophiques.
La radio pulmonaire à des tâches blanches partout. Au scanner le tissu pulmonaire est blanc par des endotoxines qui détruisent les poumons.
Diagnostic différentiel :
Il faut écarter une tuberculose, faire un diagnostic différentiel avec une embolie et un cancer du poumon, un poumon cardiaque (IC), une pneumopathie immuno-allergique (effet secondaire à des médicaments), des pneumopathies liées à des professions, les pneumopathies liés à l’immuno-déprimé (traitement à la cortisone, VIH, …)
Forme particulière du sujet âgé, ça ne ressemble pas mais c’est une pneumopathie, ils ont une hyponatrémie, il y a les pneumopathies nosocomiales.
Selon les genres :
Le pneumocoque est de plus en plus résistant aux antibiotiques.
L’haemophylus qui se découvre au décours d’une virose, se trouve dans un foyer ORL.
C.A.T :
Il faut identifier le germe, ce qui n’est pas souvent le cas. On étudie les crachats, mais il faut avoir de bons crachats qui ne viennent pas du carrefour aéro.digestif Il faut faire une fibroscopie avec des prélèvements protégés, avec une sonde de Winble.
On fait une ponction transtrachéale, on demande des analyses sériques (Elisa).
La PCR : technique d’amplification génétique.
Il y a des pneumopathies opportunistes, on essaie de s’approcher le plus pour traiter car il n’y a pas une cause connue.
Le traitement :
*par pénicilline si pneumocoque (3 à 6 g / jour, sur 5 à 6 jours)
*à haemophylus : céphalosporine
*pneumopathie atypique (germe intermédiaire) macrolide
*la légionelle, si pas bien traiter, elle est mortelle : macrolide sur 14 jours.
*les aminosides qui s’appliquent à des grams négatifs
*rifamicide pour les staphylocoques
*quinolone marche bien en 2° intention et associer à une pénicilline et macrolide.
Pneumopathie virale : c’est la grippe chez l’adulte et chez l’enfant c’est le VRS (virus respiratoire synthitiale) responsable de bronchiolite, ça touche les petites bronches terminales.
Pneumopathie de l’immuno-déprimé : personne en situation de sida, taux de CD4 bas. Le germe c’est le pneumocoque Carinii , on traite avec du Bactrim et Pentamidine. Avant le pneumocoque carinii tuait aujourd’hui on traite.