marie45310 Admin fondatrice
Date de naissance : 05/03/1954 Age : 70 Localisation : Epieds en beauce(loiret) Humeur : Je vais bien
| Sujet: La CNAMTS met la pression sur la PPC Sam 29 Sep - 1:11 | |
| La CNAMTS met la pression sur la PPC [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le traitement par Pression positive continue (PPC) est recommandé chez les patients atteints de Syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS). Or, on estime qu’un peu plus de 10 % des patients souffrant de Broncho-pneumopathie obstructive chronique (BPCO) souffriraient également de SAOS. Ces dernières années, à la faveur du vieillissement de la population, mais aussi de l'augmentation du nombre de personnes touchées par le surpoids, les dépenses liées à la prise en charge du SAOS ont considérablement augmenté. Selon un rapport publié en juillet dernier par la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS), en 2010 « les remboursements pour la PPC seule se montaient à 339 millions d’euros, soit près du tiers des dépenses du poste respiratoire (+ 15 % en 2009, + 8 % en 2010). Aujourd’hui, l’Assurance maladie estime qu’une diminution des coûts liés à la prise en charge de la PPC est possible. Elle se base notamment sur des comparaisons avec d’autres pays européens. Ainsi, alors qu’en France la CNAMTS verse des remboursements atteignant en moyenne 1 170 euros par an et par patient, en Allemagne, pour une prestation comparable, la prise en charge oscille entre 250 et 400 euros par an et par patient. Parallèlement à ces comparaisons, la CNAMTS pointe du doigt des taux d’observance non optimaux. « Plusieurs sources indiquent des problèmes d’observance en France. Par exemple, un prestataire estime que 8 à 10 % des patients par an arrêtent leur traitement ». Face à ces différents éléments, la CNAMTS juge nécessaire d’une part de revoir les modalités de prise en charge (qui reposent aujourd’hui et depuis dix ans sur des forfaits hebdomadaires) et d’autre part de se montrer plus vigilant en ce qui concerne les patients qui n’utiliseraient pas leur appareil. Enfin, elle s’intéresse à la mise en place d’une procédure d’appel d’offres qui permettrait de diminuer le prix des prestations. Ces différentes perspectives inquiètent les associations de patients, qui redoutent qu’une diminution des tarifs de remboursement incite les prestataires à restreindre leur accompagnement. | |
|