Macérât de pâquerettes
C’est quoi un macérât ? C’est tout simplement la macération de fleurs dans de l’huile.
Bon, comment faire alors ? Il suffit de cueillir les fleurs, sans la tige (il faut juste les fleurs). Je vous l’accorde, c'est un peu long mais c'est un vrai plaisir quand il fait beau, et la nature est si généreuse !
On peut faire le macérât de 2 façons : avec les fleurs fraiches ou les fleurs séchées. J’ai choisi de le faire avec des fleurs séchées, car avec des fleurs fraiches, le risque c’est que la préparation moisisse.
Une fois les fleurs cueillies, mettez-les à sécher (soit sur un plateau, soit sur du papier absorbant), pendant environ 1 semaine. Attendez qu’elles soient bien sèches.
Quand elles sont bien sèches, en mettre dans un pot désinfecté (ou stérilisé) en remplissant les 2/3, voire les 3/4 du pot.
Compléter avec de l’huile, de préférence avec de l’huile d’olive bio (c’est une huile qui ne s’oxyde pas) en couvrant bien les fleurs.
Fermer le pot, mais pas de façon hermétique, pour que l'huile puisse "respirer" et pour laisser sortir le peu d'humidité restante. Pour fermer votre pot, mettez dessus une gaze ou un tissu aéré et faire tenir avec un élastique ou une ficelle.
Laisser macérer à la lumière, pas au soleil direct (ou au soleil mais dans un sac qui l'empêche de passer directement) et remuer de temps en temps doucement le pot. On laisse macérer entre 4 et 6 semaines.
Il suffit ensuite de transvaser le macérât en le filtrant (à l'aide par exemple d'un chinois, d’un torchon, d’une gaze ou autre), dans un pot ou un flacon de son choix, en pressant les fleurs pour récupérer un maximum de macérât.
Pensez à étiqueter (composition, date) et stocker à l'abri de la lumière.
Le macérât se conserve environ 1 an à l'abri de la chaleur et de la lumière dans un endroit frais.
Les propriétés du macérât de pâquerettesSon nom botanique est Bellis Perennis, on parle d’ailleurs de macérât de Bellis.
Ce macérât possède beaucoup de vertusComme toutes les huiles, elle est hydratante, nourrissante et restructurante. Elle redonne souplesse à la peau.
Mais ce macérât a aussi des propriétés apaisantes, cicatrisantes, réparatrices et protectrices. Elle va permettre de soulager les peaux enflammées, ou abîmées.
Nos ancêtres l’ont souvent utilisé pour ses vertus cicatrisantes. Ma grand-mère appelait ça « l’arnica du pauvre » elle est parfaite pour soigner les bleus, bosses, ecchymoses, courbatures, lumbagos, torticolis, rhumatismes et autres traumatismes.
Ce macérât a également une action bénéfique sur la circulation sanguine et permet de décongestionner les zones d’œdèmes, notamment pour la circulation des pieds et jambes.
Il est aussi indiquée dans le traitement des fragilités de la peau comme la couperose par exemple.