Réhabilitation respiratoire : des centres plus nombreux
En 2005, les pouvoirs publics avaient déploré que : « la réhabilitation respiratoire ne soit pas encore suffisamment diffusée bien qu'elle ait fait la preuve de son efficacité en réduisant le risque de complications aiguës et en améliorant le handicap respiratoire et la qualité de vie des malades ». L’une des explications de ce recours trop restreint à la réhabilitation respiratoire s’expliquait par la rareté des centres et des réseaux.
En effet, on comptait avant 2005 une trentaine de centres capables d’accueillir un peu moins de 30 000 malades (non exclusivement atteints de BPCO), contre 900 000 patients atteints de BPCO considérés comme des candidats idéals pour ce type de programme. Par ailleurs, seuls vingt réseaux dédiés aux maladies respiratoires avaient été constitués.
Le plan BPCO 2005-2010 avait mis l’accent sur les bénéfices de la réhabilitation respiratoire. Il s’agit d’un dispositif associant soins de rééducation musculaire et respiratoire, éducation thérapeutique et sevrage tabagique. Ces programmes qui s’étalent sur une période allant de quatre à huit semaines sont proposés soit par des centres de réhabilitation respiratoire soit en « ville » par des réseaux de professionnels de santé spécifiquement dédiés à la prise en charge des insuffisants respiratoires.
Aujourd’hui, cette situation a évolué positivement. On recense en effet désormais une cinquantaine de centres de réhabilitation respiratoire et soixante-six structures ambulatoires, ce qui représente une amélioration significative, bien que ces moyens restent insuffisants pour répondre à toutes les demandes
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Alain Murez coordinateur national BPCO de la FFAAIR (Fédération française des associations et amicales d’insuffisants et handicapés respiratoires) lors d’un colloque organisé récemment par l’Association BPCO a en effet rappelé que seuls 26 000 malades se rendent annuellement en centre de réhabilitation : « Cela veut dire qu’il n’y a pas assez de centres en France, qu’il n’y a pas assez de centres en ambulatoire, qu’il n’y a pas assez de réseaux de médecins et de kinés pour aider tous ces patients. Cela est malheureusement un gros problème ».
Remise a jour Octobre 2020
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