Fatigue mentale J'ai peur qu'une crise lui soit fatale Rien de plus anxiogène que de voir quelqu'un que l'on aime manquer d'air, particulièrement lors d'une crise d'exacerbation. Mais comment faire face à cette angoisse? Au quotidien : Normaliser la maladie sans
l'oublier Vous avez éliminé tous les facteurs de risque pouvant entraîner one exacerbation, mis en place tous les traitements nécessaires, vu tous les médecins. Pourtant impossible de vous défaire de votre anxiété. Avoir peur pour l'autre est normal, mais cette angoisse pèse lourd sur votre quotidien, mais aussi sur celui de la personne que vous accompagnez. Sentir la peur chez une personne que l'on aime et savoir que l'on en est la cause est source de souffrance. Un malade de BPCO a besoin de toute son énergie pour lutter contre la maladie, et trop le « couver » n'est pas la solution non plus. Les médecins conseillent au contraire de le pousser à se prendre en
charge et à bouger. Comment faire? Tout d'abord prendre du champ :
Si l'appréhension devient trop envahissante, il peut être utile de prendre du temps pour aller en parler à un tiers : médecin, psychologue, coach d'aidant ou association de malade, et/ou pour se détendre : marche, relaxation, yoga. Le but est de réussir à se détacher de cette peur, accepter le fait que l'on ne peut pas être tout-puissant à protéger l'autre. Savoir agir lorsque la crise survient, oui, c'est important et c'est le rôle de l'aidant, mais penser que l'on peut, seul, l'éviter, cela est impossible.
En cas d'exacerbationLorsque la crise est là, l'urgence, après avoir appelé les secours, est de ne pas céder à la panique. Il est important d'être en mesure de rassurer son proche en attendant l'ambulance. Des techniques respiratoires peuvent vous être utiles. Face à son
manque d'air, on a tendance à soi-même se sentir oppressé, ce qui risque de faire entrer dans un cercle vicieux : « il manque d air, je me sens oppressé, je panique, j'augmente son stress ». Essayez par exemple de respirer lentement, en expirant doucement par la bouche, comme si vous vouliez souffler sur une bougie sans l'éteindre, tout en rentrant le ventre.
Concentré sur ce rythme, placez-vous en face de votre proche et parlez-lui tranquillement jusqu'à ce que le SAMU arrive et prenne le relais.
Ou trouver de l'aide ?
Pour rencontrer d'autres aidants confrontés à la BPCO :la Fédération Française des Associations et Amicales de malades insuffisants ou handicapés Respiratoires).
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]• Pour trouver un psychologue : Si votre proche est suivi par une équipe pluridisciplinaire dans le cadre de la réhabilitation respiratoire, n'hésitez pas à demander un rendez-vous au psychologue, sinon renseignez-vous auprès de votre médecin traitant ou auprès du Centre médio psychologique proche de chez vous.
• Pour trouver un coach d'aidant :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]• Pour trouver un relaxologue : la fédération internationale de
relaxologie
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]• Pour trouver un cours de yoga : la fédération française
de hata yoga
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]• Pour marcher en groupe : la fédération française de randonnée
pédestre
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] SourcesAlain Murez Président de la FFAAIR (Fédération Française des
Associations et Amicales de malades Insuffisants ou handicapés
Respiratoires).