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 Respirez ! Pollution et maladies respiratoires

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marie45310
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marie45310


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Date de naissance : 05/03/1954
Age : 70
Localisation : Epieds en beauce(loiret)
Humeur : Je vais bien

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MessageSujet: Respirez ! Pollution et maladies respiratoires    Respirez ! Pollution et maladies respiratoires  EmptyJeu 5 Jan - 12:42


Nous sommes effectivement pollués !

Visible ou insidieuse la pollution de l’air est devenue une réalité de plus en plus présente surtout en ville et lors des grandes chaleurs. Même en étant prudents, en disant que tout est question de dosage de concentration des différents polluants et fonction aussi de la sensibilité de l’individu exposé, les effets néfastes de la pollution ont bien été démontrés.

De 1987 à 1992 un programme de recherche ERPUR de la région Ile de France a mis en évidence une corrélation très nette entre des niveaux de pollution et des problèmes de santé. Pour exemple, le lien entre l’augmentation des fumées noires et des hospitalisations pour troubles cardiovasculaires, et le lien entre concentrations en dioxyde d’azote et les appels à SOS médecin pour asthme. en hiver les crises d’asthme, les toux, les gênes respiratoires sont augmentées en relation avec la pollution hivernale.

De 1991 à 2001 des efforts ont été entrepris en supprimant le plomb dans l’essence en diminuant les émissions de dioxyde de soufre dans les rejets industriels. Cependant selon l’Organisation Mondiale de la Santé, 3 millions de personne meurent chaque année sous l’effet de la pollution atmosphérique sot 5% des décès dans le monde.

Il nous empêchent de respirer

Les polluants peuvent être de différente nature. Il peut s’agir de gaz ou de particules ayant des propriétés irritantes pour l’appareil respiratoire.

Le dioxyde d’azote, polluant de l’automobile, est un gaz irritant qui altère l’activité respiratoire et augmente les crises chez les asthmatiques.

L’ozone, qui est nécessaire dans tous les hautes sphères pour éviter ce fameux "trou" et nous protéger des radiations solaires, est par contre très nocif à ras de terre pour l’homme et ses fragiles muqueuses. Or, elle progresse de 20% par an au sol dans l’hémisphère nord. En été la pollution résultant du trafic et de l’industrie, est soumise à une irradiation intense du sol et génère de l’ozone.

L’ozone est un gaz agressif et irritant pour les muqueuses oculaires et respiratoires, entraînant des irritations du nez, des yeux et de la gorge, des essoufflements et des toux.

Le dioxyde de soufre, lié à la pollution industrielle entraîne des crises chez les asthmatiques, augmente la gêne respiratoire. Bien sûr, chez les personnes qui ont une fonction respiratoire déjà réduite, cela est encore plus sensible.

Les particules en suspension sont dangereuses, surtout les plus fines car elles passent la barrière des muqueuses et pénètrent profondément dans les poumons avec leurs composés toxiques. Elles augmentent les risques d’infections respiratoires chez les enfants et renforcent les sensibilités allergiques. Une grande partie provient des transports et des moteurs diesels, riches en particules de petite taille. De plus, certaines particules contiennent des hydrocarbures aromatiques aux propriétés cancérigènes.

Et la pollution tabagique ?

Le tabac est reconnu comme étant la principale cause - pourtant évitable - d’atteinte grave à la santé. Fumeurs ou fumeurs passif sont victimes de troubles tels que respiration sifflante, toux chronique, bronchite chronique. Dans plus de 90% des cas, le cancer bronchique est directement imputable au tabac. La combustion du tabac provoque en effet la formation de très nombreuses substances toxiques. Ainsi, on a réussi à identifier plus de 4000 substances dans la fumée dont les concentrations peuvent varier. Plus de 40 de ces substances sont classées cancérigènes. Des gaz toxiques (monoxyde de carbone, oxyde d’azote, acide cyanhydrique, ammoniac) et des métaux lourds (cadmium, mercure, plomb, chrome, mercure) sont aussi présents dans la fumée de tabac. Leur diamètre étant compris entre 0,1 et 1 micron (millième de millimètre), les particules peuvent pénétrer dans les alvéoles des poumons. Les enfants, ou les non-fumeurs soumis à ce contact sont tout autant attaqués que les autres. Le tabac, en irritant la muqueuse des bronches, favorise la survenue de la bronchite chronique. Il faut savoir que la bronchite chronique peut se compliquer et entraîner une insuffisance respiratoire. Le système de "tapis roulant" des cils des muqueuses qui éliminent les impuretés des voies respiratoires, est paralysé par les goudrons de la cigarette. Les particules de fumée inhalées ne peuvent ainsi être évacuées, et les glandes des voies respiratoires irritées produisent plus de mucus. A cause de la détérioration de la muqueuse bronchique, les victimes des bronchites chroniques développeront plus facilement des surinfections et seront aussi des sujets à risque pour la grippe.


Quelques chiffres sur l’environnement

>> 450 millions : c’est le nombre d’aérosols fabriqués dans le monde en 2000(1)

>> 28 000 000 km² : c’est la surface du trou dela couche d’ozone en septembre 2000, soit plus de 2 fois 1/2 la surface de l’Europe(2)

>> 7500 tonnes : c’est la quantité de gaz CFC ou fréons libérés dans l’atmosphère par les aérosols doseurs en 2000(1)

>> 100 00 molécules d’ozone : c’est la quantité que peut détruire un seul atome de chlore venant des gaz fréons avant de disparaître dans la stratosphère (3)

>> 1 siècle : c’est la durée pendant laquelle les gaz fréons encore libérés aujourd’hui par les aérosols doseurs vont rester présents dans l’atmosphère
Nez, gorge, poumons tous sont touchés

Tout notre système respiratoire peut être touché par des mauvaises conditions environnementales, provoquant rhinites, irritations des bronches, toux. en ces périodes pré-hivernales, le brouillard, l’humidité sont déjà favorables aux pathologies grippales et aux rhumes. Ces pathologies très fréquentes touchent 9 français sur 10 chaque année. Affection bénigne, certes, mais qui débute brutalement avec des éternuements, suivis d’un écoulement nasal clair, et quelque fois accompagnée de fièvre. Les sécrétions nasales s’épaississent, quelques fois se surinfectent et deviennent purulentes, avec la sensation désagréable de nez bouché. Les antibiotiques sauf en cas de surinfection ne sont pas indiqués dans ces affections, car virales pour la plupart. Le traitement est destiné avant tout à diminuer les symptômes en attendant la guérison tout en permettant de limiter la dissémination des particules virales, évitant de contaminer votre entourage.

Votre pharmacien pourra vous conseiller une spécialité en gélules ou en sachets avec des traitements polyvalents - associant plusieurs principes actifs - qui permettent une remis sur pied rapide. Classiquement ces produits contiennent un antipyrétique/antalgique qui agissent sur la fièvre, les maux de tête et les courbatures, un antihistaminique qui supprime l’écoulement nasal et les éternuement et de la vitamine C qui a une action stimulante pour aider à retrouver la forme.

L’asthme, en forte recrudescence

En France on a 3,5 millions d’asthmatiques dont 1/3 sont des enfants et plus de 2000 morts par an. La fréquence moyenne de cas nouveau a augmenté de 50% en 10ans au niveau mondial. Les études nombreuses ces dernières années ont démontré que la pollution n’augmente pas seulement le nombre de crises chez les patients asthmatiques mais jouent un rôle dans le développement de l’asthme et des manifestations allergiques. La pollution stimulerait par un effet irritant la réponse des bronches et des autres muqueuses aux allergènes. L’ozone, les oxydes d’azote et le dioxyde de souffre sont très irritants, altèrent la fonction respiratoire et exacerbe les symptômes chez les personnes ayant une maladie respiratoire comme l’asthme, une bronchite chronique ou un emphysème. Lors de l’hiver 1992-1993, le programme de recherche ERPUR (Evaluation des Risques de la Pollution Urbaine Pour la santé) a mis en évidence pour l’Ile de France la corrélation entre les niveaux de pollution hivernale et l’apparition de symptômes respiratoires. Ainsi, les niveaux de dioxyde de souffre et les fumées noires ont été suivis par une augmentation des crises d’asthme, des sifflements, des toux nocturnes et des gênes respiratoires chez l’adulte et l’enfant.

Respirer avec l’asthme

Un asthmatique est par nature le personne qui a le plus de difficulté à inspirer et surtout à expliquer cet air indispensable à la vie : ses bronches sont en effet rétrécies. Chez une personne en bonne santé, les bronches restent suffisamment ouvertes pour permettre une inspiration et une expiration libres et faciles, ne demandant aucun effort particulier.

Quand une crise d’asthme se déclenche, il se produit une contraction des muscles bronchiques et une inflammation plus ou moins importante à la surface des bronches, ce qui engendre un rétrécissement des voies respiratoires : respirer devient difficile. Ces bronches sont très sensibles et réagissent de manière exagérée aux irritants et aux substances respirées auxquelles la personne est éventuellement allergique. Comment respirer normalement avec une toux sèche persistante, un essoufflement, une respiration sifflante ? L’asthmatique en crise a du mal à inspirer et surtout à expirer l’air contenu dans ses poumons, comme s’il respirait au travers d’un petit tube. Le sifflement qui accompagne cette gêne, témoigne du rétrécissement de ses bronches. L’air est emprisonné dans la poitrine, le thorax est bloqué. Cette sensation s’accompagne quelquefois d’un sentiment d’oppression.

Gènes, terrain et environnement

Il y a une nette prédisposition génétique à l’asthme, car il est bien connu qu’il existe des familles d’asthmatiques mais cela ne veut pas dire que c’est une règle obligatoire. Un terrain allergique familial ou bien personnel (rhinites allergiques, conjonctivites allergiques, eczéma... ) est aussi un facteurs favorisants pour qu’une crise d’asthme puisse se déclencher.

Les infections virales à répétition, le tabagisme environnant sont des facteurs déterminants. Le reflux gastro-oesophagien peut être aussi un facteur déclenchant ou aggravant d’une crise. Les facteurs psychologiques sont aussi à prendre en compte sans exagérer ce phénomène.

L’état respiratoire des asthmatiques peut s’aggraver à cause de différents facteurs et notamment lors des pics de pollution atmosphérique. Paradoxalement, un grand nombre de traitement locaux inhalés se présentent sous forme d’aérosols doseurs dont les gaz propulseurs sont inoffensifs en eux-mêmes.


Choisir des préserver l’environnement

Les scientifiques ont découvert que les fréons libérés dans l’atmosphère par les aérosols contribuent à amincir la couche d’ozone, permettant à une plus grande quantité de rayons solaires nocifs (UVB) d’atteindre la Terre. L’augmentation des UVB atteignant la planète engendre des risques potentiels pour la santé (cancers de la peau, cataractes...) et pour l’environnement (ralentissement de la croissance des végétaux, modifications climatiques...).
Situation de crise

La crise d’asthme typique est précédée de toux et survient après l’intervention de ces facteurs déclenchants décrits ci-dessus ou bien la nuit (souvent au petit matin). La gêne respiratoire survient brutalement, avec une oppression, des sifflements. Elle est soulagée dans la station assise. A son origine,les allergènes (acariens, moisissures, animaux domestiques, pollens, allergènes alimentaires), les polluants environnementaux (industries, carburants automobiles) fumées, gaz, particules, poussières émanations de produits chimiques), la fumée de tabac, le reflux gastro-oesophagien (reflux acide anormal de l’estomac vers l’oesophage), des stress psychologiques, un exercice physique, l’air froid et le brouillard, des infections respiratoires, des poussées de rhinite allergique, des facteurs hormonaux.

Le traitement par des médicaments bronchodilatateurs, qui ouvrent rapidement les bronches par voie buccale inhalée et agissent directement et rapidement est en général efficace. Ils peuvent être aussi attribué par voie injectable en cas de nécessité.

Un traitement de fond nécessaire

Pour modérer la fréquence des crises et empêcher la dégradation de la fonction respiratoire, un traitement de fond doit être pris de façon régulière pour éviter des complications handicapantes pour la vie quotidienne. Il faut le traiter rapidement dès les premières manifestations.

Beaucoup de personnes sont asthmatiques sans le savoir : elles toussent souvent (surtout lorsqu’elles font des efforts, sont exposées à certaines substances ou poussière, elle ont souvent des bronchites, des crises d’essoufflement, d’oppression, des sifflements dans la poitrine... ) Ces signes leur semblent banals et ne les alarment pas. Aussi on estime à 1 million, les français asthmatiques qui s’ignorent.

Si vous avez ce genre de signes, demandez une mesure du souffle chez votre médecin, mesure simple, rapide et facile. Elle se fait avec un petit appareil appelé débit-mètre de pointe et peut révéler un cas d’asthme en mesurant votre débit expiratoire en litre par minute. Un asthme détecté et traité précocement permet de préserver le développement pulmonaire et donne toutes les chances que l’asthme se mette en sommeil à l’âge adulte.

Le traitement de fond comporte plusieurs aspects : médicamenteux avec des médicaments par voie inhalée : les cromones qui agissent sur l’inflammation des bronches pour un asthme léger, des corticoïdes qui luttent contre l’inflammation, des broncho-dilateurs à longue durée d’action (environ 12 heures) avec des corticoïdes inhalés (ils sont d’ailleurs souvent réunis dans le même médicament). Enfin des anti-leucotrènes en comprimés pour compléter si le traitement ne suffit pas.

Bien sûr, l’environnement doit être contrôlé : éviter le tabagisme, contrôler les allergènes, agir différemment lors des jours de pollution. On peut vivre normalement avec de l’asthme et les enfants peuvent sans problèmes aller à l’école, pratiquer un sport. Votre médecin peut préconiser une désensibilisation ou immunothérapie spécifique, enfin faire une éducation santé des malades asthmatiques et de leur entourage.



Certaines maladies pulmonaires deviennent préoccupantes avec un indice de mortalité dans le monde de plus en plus important, et pourtant elles sont très peu connues du grand public et même par ceux qui sont atteints.

Parmi celles-ci, une affection au nom difficile la BPCO, ou Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive, constitue un enjeu de santé publique au point que le gouvernement l’a mis au rang des priorités de santé. En France elle affecte entre 2 et 4 millions de personnes et tue au moins 15 000 d’entre elles chaque année ! En 1990 elle était la sixième cause de mortalité dans le monde, elle occupera selon l’Organisation Mondiale de la santé la troisième place en 2020.

Elle se caractérise par un rétrécissement permanent et progressif des bronches : les parois des bronches s’épaississent et le poumon se détruit peu à peu. Cette affection bronchique est d’ailleurs souvent confondue avec l’asthme. Or si l’asthme peut se manifester à différents moments dela vie, les personnes atteintes de BPCO sont plus âgées (après 40 ans, moyenne d’âge 65 ans), de plus l’obstruction de l’air dans l’asthme est épisodique et réversible par le traitement, alors la personne atteinte de BPCO ne pourra pas regagner la capacité respiratoire perdue. Par contre les traitements entrepris pourront améliorer la qualité de vie et les symptômes. Elle inclue la bronchite chronique qui se caractérise par une toux produisant des sécrétions et l’emphysème. Les manifestations sont un essoufflement à l’effort, même minime et une bronchite chronique avec toux grasse le matin. Le diagnostic est souvent trop tard, lorsque la capacité respiratoire est déjà diminué de 50% car le malade ne ressent pas les symptômes comme ceux d’une maladie grave, sachant qu’ils sont aussi progressifs.

La cause la plus fréquente est le tabagisme, à 80 ou 90% des cas mais il peut se passer vingt années entre le début et l’apparition des symptômes. Pour les autres facteurs, l’exposition professionnelle à diverses poussières, la pollution atmosphérique, une susceptibilité familiale, des pathologies pulmonaires mal soignées.

















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MessageSujet: Re: Respirez ! Pollution et maladies respiratoires    Respirez ! Pollution et maladies respiratoires  EmptyJeu 5 Jan - 18:35

Et oui! Moi qui suis insuffisant respiratoire chronique et hautement allergique à la pollution à l'Ozone (un vrai calvaire ca!), je subis de plein fouet les pics de pollution l'été dans les grandes villes. Etant aussi allergique au froid et à l'humidité, je peux aussi tomber facilement malade l'hiver si je ne prends pas d'énormes précautions en permanence...en fait, se protéger préventivement et respirer l'air le plus pur possible devient la condition siné qua non de la survie par le maintien le plus lgtps possible de la fonction respiratoire (qui malgré tout se détériore chaque année un tout petit peu) et une seconde nature pour tous les gens comme moi. Avoir une hygiene de vie stricte, ne pas fumer bien sur, fuir les microbes et les polluants, booster à fond son immunité (alimentation, propolis, compléments type bion3 etc...) et faire de la marche très régulièrement sont essentiels pour ne pas aggraver trop vite l'évolution de cette maladie évolutive.
Très bon article Marie bravo bonjour
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