Forum BPCO, Emphysème, Maladies Respiratoires, Sevrage Tabac
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Date de naissance : 05/03/1954 Age : 70 Localisation : Epieds en beauce(loiret) Humeur : Je vais bien
Sujet: BronchoPneumopathie Chronique Obstructive Jeu 27 Oct - 20:51
Qu’est-ce que la BPCO ?
La BPCO ou -Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive- est une maladie chronique et lentement progressive des poumons et des voies aériennes. Elle se caractérise par une diminution non réversible, sinon peu réversible, du calibre de vos bronches.
Les voies aériennes, -trachée et bronches- amènent l’air aux poumons. Plus les voies aériennes s’enfoncent dans les poumons, plus elles sont petites, comme les branches d’un arbre. Au bout de chaque minuscule branche se trouvent de tous petits sacs remplis d’air- comme de minuscules ballons- appelés alvéoles pulmonaires. C’est au niveau de ces sacs que se produisent les échanges vitaux entre l’air et le sang : le sang capte l’oxygène de l’air, et évacue vers l’air le gaz carbonique produit par l’organisme. Chez les personnes en bonne santé, toutes les voies aériennes sont dégagées et ouvertes. Les sacs sont pleins d’air. Lorsqu’ils se vident, l’air ressort rapidement.
Chez les personnes atteintes de BPCO
•Les voies aériennes sont plus étroites et la quantité d’air qui pénètre dans les poumons est plus faible car leurs parois sont épaisses et inflammées; elles sont comprimées par les petits muscles situés dans leur paroi, elles sont encombrées par des secrétions qu’elles produisent en trop grande quantité ou qui sont trop épaisses
•Comme les voies aériennes sont rétrécies, il est plus difficile de faire rentrer dans le poumon la quantité d’air nécessaire à l’organisme
•Enfin, comme leurs « tuyaux d’évacuation » (les voies aériennes) sont en partie bouchées, les petits sacs d’air ne peuvent se vider correctement et les poumons restent toujours trop pleins.
Votre médecin peut vous aider à mieux comprendre les problèmes que vous avez avec votre respiration et donc avec vos poumons !
Dans une première étape, le médecin vous examinera. Il vous posera des questions sur votre état de santé en général, sur votre respiration, sur votre mode de vie et sur les différents endroits où vous avez travaillé.
Il pourra également vous demander de réaliser un test simple : une mesure de votre souffle, en expiérant dans un petit appareil qui donnera une première estimation de votre capacité respiratoire. Cette première mesure sera ensuite au besoin complété par un 2ème test, réalisé chez un pneumologue et baptisé spirométrie (ou Exploration Fonctionnelle Respiratoire). Ce test est facile à mettre en œuvre et sans douleur : il suffit de souffler dans un tube en plastique relié à un ordinateur qui effectuera la mesure complète de votre capacité respiratoire.
Il sera à même alors de poser le diagnostic et de vous dire quel est le degré de gravité de votre BPCO, légère, modérée ou sévère.
Les différents degrés de la maladie
•1/ BPCO légère Vous vous sentez un peu essoufflé, si vous travaillez dur, si vous marchez vite ou si vous montez un escalier rapidement. Dans certains cas , vous toussez souvent, nn particulier le matin en vous levant. Parfois même, vous toussez et crachez du mucus
•2/ BPCO modérée Vous vous sentez souvent essoufflé lorsque vous travaillez dur ou lorsque vous marchez vite. Vous pouvez avoir des difficultés à effectuer une tâche un peu dure. Plusieurs semaines vous sont parfois nécessaires pour vous remettre d’un rhume ou d’une infection respiratoire
•3/ BPCO sévère Vous avez du mal à respirer de jour comme de nuit. Vous ne pouvez plus aller travailler ou effectuer des tâches physiquement difficiles. Vous ne pouvez plus monter d’escalier aisément. Vous êtes facilement fatigué et essoufflé.
Les causes possibles de la BPCO
La plupart des personnes atteintes de BPCO sont des fumeurs, d’anciens fumeurs ou des « fumeurs passifs », vivant ou travaillant dans une ambiance de fumeurs et victimes du tabagisme ambiant. Toutes les formes de tabagisme peuvent entraîner une BPCO. Enfin, certaines personnes sont atteintes après avoir travaillé de nombreuses années dans des lieux particulièrement poussiéreux ou enfumés. Certains ateliers d’usines peuvent ou ont pu se prêter à favoriser la maladie. La plupart des gens attendent d’avoir des troubles importants de la respiration avant de consulter un médecin. Ils ne savent pas qu’une toux bénigne en apparence ou un essoufflement peu gênant peuvent évoluer vers des problèmes respiratoires parfois graves pour le reste de leur vie. Ils attendent donc plusieurs années avec leur toux ou un essoufflement léger avant de consulter. En un mot ils pensent que tousser et cracher est quelque chose de normal, d’habituel et que cela « va passer avec le temps ». Cette maladie des fumeurs apparaît généralement après 40 ans. Mais il arrive que l’on tombe malade plus jeune.
Aussi ne banalisez pas les signes d’alerte
•N’hésitez pas à consulter votre médecin si vous avez des problèmes de respiration ou si vous toussez depuis plus d’un mois
•Une BPCO non soignée peut évoluer vers l’insuffisance respiratoire ! C’est alors une maladie très invalidante qui nécessite de rester branché de façon quasi permanente à un appareil, fixe ou portable, qui délivre en permanence de l’oxygène. Les témoignages qui sont donnés sur ce site attestent de cette évolution
•Lorsque la BPCO est diagnostiquée tôt, il est possible d’en prévenir les méfaits sur les poumons, de mettre en route un traitement adapté afin de ne pas détériorer ses conditions de vie, mais au contraire de les améliorer. Aussi, au premiers signes, prenez le temps de penser à vos poumons…et d’aller consulter un médecin pour effectuer une mesure de votre souffle.
Etat des lieux
BPCO : un fléau aux conséquences redoutables
La BPCO est une maladie chronique, inflammatoire, lentement progressive affectant les bronches et entraînant des lésions anatomiques et fonctionnelles des poumons, nous rappellent tous les experts. L’affection se caractérise par une réduction non complètement réversible des débits aériens, qui peut être facilement détectée par la mesure du souffle. Mais cette mesure est encore loin de constituer la règle, ce qui fait que la BPCO est encore largement sous diagnostiquée. Dans plus de 8 cas sur 10, cette maladie est causée par le tabac. D’abord « silencieuse », la maladie débute par une toux, une expectoration matinale. Les sujets atteints de BPCO commencent par tousser et cracher, mais n’y prêtent pas attention, estimant qu’il s’agit là d’un effet habituel du tabac ! Les symptômes sont alors souvent banalisés et attribués à la «bronchite chronique » du fumeur. La BPCO, longtemps non ressentie par le malade et insuffisamment diagnostiquée, évolue ensuite à bas bruit, de manière insidieuse. En l’absence de prise en charge adaptée, elle peut rapidement être responsable d’une insuffisance respiratoire sévère limitant le moindre effort de la vie quotidienne. Elle entraînera à un stade plus avancé des complications aiguës (les exacerbations) et des décès prématuré avant 65 ans.
Les victimes de la BPCO
Elles se retrouvent généralement parmi les personnes âgées de plus de 45 ans, fumeuses pour la plupart. 60% sont des hommes, mais les femmes sont de plus en plus souvent atteintes, en raison de l’augmentation de leur consommation de tabac. En, parallèle, la précarité, la malnutrition aggravent le risque d’apparition d’une BPCO.
Le tabac est responsable de plus de 80% des BPCO. Ce risque augmente avec l’ancienneté et l’intensité du tabagisme ; à consommation égale, les femmes sont plus sensibles que les hommes aux méfaits du tabac. Le cannabis, dont la consommation est en augmentation parmi les jeunes, est également cause de BPCO. Les autres facteurs de risques sont l’exposition professionnelle, dans 20% des cas (minéraux, produits chimiques ou organiques) et l’exposition domestique (fumées, produits domestiques).
Un coût économique certain
Mais ce bilan, dressé lors de la présentation du « Plan BPCO », en novembre 2005, ne serait pas complet si l’on évoquait pas également les conséquences économiques de la maladie. En terme de morbidité, l’impact humain de la BPCO est considérable. Par an, on dénombre:
•40 000 nouveaux malades atteints de BPCO qui sont admis en affection de longue durée (ALD) pour insuffisance respiratoire chronique
•100 000 malades sont sous oxygène à domicile
•800 000 journées d’hospitalisation pour des complications aiguës liées à la BPCO, les exacerbations (surinfections pulmonaires, insuffisance respiratoire aiguë).
Au total, le poids médico-économique de la BPCO est majeur en France :
•3,5 milliards d’euros par an de dépenses de santé, dont plus de la moitié sont consacrés à des hospitalisations non programmées en raison de complications aiguës
•6 000 euros en moyenne de dépenses de santé par an et par malade
•10 000 euros pour un malade sous oxygénothérapie à domicile, la 1ere cause d’arrêt de travail pour maladie respiratoire.
Une priorité de santé publique
Pour ces raisons et pour d’autres, qui tiennent au respect de la vie et à l’attachement qu’il faut porter à la qualité de la vie, la BPCO a été désignée comme une priorité de santé publique pour les années en cours. Mais pour relever ce nouveau défi, bien des obstacles restent à franchir. Car la maladie est encore mal connue du public : seules 8% des personnes de plus de 45 ans connaissent le mot « BPCO ». Trop longtemps « muette », la maladie demeure sous diagnostiquée : 2/3 des malades ignorent leur pathologie, en l’absence d’une mesure du souffle pourtant simple à réaliser au cabinet des médecins traitants. La maladie est de surcroît encore insuffisamment traitée : 1 malade sur 2 ne bénéficie pas d’une prise en charge médicale optimale, selon un traitement conforme aux recommandations professionnelles. Enfin, le nombre de malades gravement atteints augmentera de manière prévisible dans les prochaines années, en l’absence de prévention et de prise en charge précoce et adaptée. La réduction du tabagisme, le diagnostic plus précoce de la maladie, la prise en charge et le suivi améliorés des malades sont autant de défis qui s’imposent à la communauté nationale et qui attendent des réponses adaptées.
Dernière édition par marie45310 le Dim 23 Sep - 19:57, édité 1 fois
marie45310 Admin fondatrice
Date de naissance : 05/03/1954 Age : 70 Localisation : Epieds en beauce(loiret) Humeur : Je vais bien
Sujet: les 4 stades de gravité,BPCO Ven 28 Oct - 2:14
les 4 stades de gravité,BPCO est une maladie progressive BPCO est une maladie progressive, au développement insidieux, on distingue généralement
4 stades de gravité : Stade 1 : BPCO légère
Le souffle est encore peu altéré, mis à part lors d’efforts physiques importants. Stade 2 : BPCO modérée
Le rétrécissement des voies respiratoires engendré par la BPCO provoque un essoufflement de plus en plus important. Les infections respiratoires ou des rhumes mettent davantage de temps pour être guéris. Stade 3 : BPCO sévère
Le malade s’essouffle rapidement, même lors d’efforts minimes.
Stade 4 : BPCO très sévère
Les difficultés respiratoires deviennent quotidiennes. Le malade ne peut plus travailler. Il n’arrive plus à monter aisément des escaliers. Il est facilement essoufflé, même dans des activités simples de la vie quotidienne (prendre la douche, s’habiller). Il doit être placé sous oxygénothérapie. L’oxygène lui est administré plus de quinze heures par jour
solemio0683
Date de naissance : 23/08/1967 Age : 57 Localisation : Nice Humeur : un peu comme dans le grand bleu mais sans le grand bleu
Sujet: Exacerbations de la BPCO et classification de leur sévérité Lun 31 Oct - 16:03
Définition clinique des exacerbations de la BPCO et classification de leur sévérité
Une définition normalisée de l’exacerbation de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) n’a toujours pas été fixée dans le cadre de la médecine respiratoire ; les définitions se basent actuellement sur l’empirisme clinique peu soutenu scientifiquement par des preuves.
Les exacerbations de la BPCO représentent des évènements clairs dans l’esprit des praticiens. Néanmoins, lorsque l’on essaie de fournir certains concepts simples tels que leur définition ou la classification de leur sévérité, on se rend compte du peu d’informations que l’on possède. Les symptômes actuels, les définitions événementielles de l’exacerbation de la BPCO et les classifications de la sévérité des exacerbations de la BPCO possèdent toutes des limites.
Les efforts effectués dans le but d’évaluer l’efficacité des nouvelles thérapies dans la prévention des exacerbations de la BPCO ont été entravés par le manque de définitions unanimement adoptées et largement utilisées. Il est nécessaire d’attribuer des investissements plus importants dans la recherche sur les exacerbations de la BPCO afin de favoriser une meilleure compréhension de celles ci
Définition du mot Exacerbation de BPCO :- Bronchite : inflammation de la muqueuse bronchique qui s'accompagne de sécrétions muqueuses, d'une toux avec expectoration, le plus souvent d'origine infectieuse. - La bronchite chronique se définit en pneumologie par la présence d'une toux avec expectoration, plus de 3 mois par an depuis plus de 2 ans. - Elle peut se compliquer, notamment en période hivernale d'épisodes de surinfections aigus. - La bronchopneumopathie associe une atteinte bronchique et du tissu pulmonaire, quelle soit aiguë (infectieuse bactérienne ou virale..., toxique...) ou chronique. - La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est un état caractérisé par une limitation chronique et non réversible des débits expiratoires aériens, elle se manifeste le plus souvent par une bronchite chronique. La cause prédominante des BPCO est le tabagisme (90% des BPCO sont post-tabagiques). Le rétrecissement inflammatoire du calibre des bronches est responsable d'une dyspnée, survenant d'abord à l'effort puis ensuite au repos. Un emphysème peut s'ajouter au rétrécissement bronchique. L'évolution est émaillée de surinfections bronchopulmonaires. Dans les formes modérées, le devenir de la BPCO dépend de l'arrêt ou de la poursuite de l'exposition à l'irritant (tabagisme). En cas d'arrêt, l'atteinte bronchique peut se stabiliser, voire s'améliorer. En cas de poursuite de l'exposition, l'évolution se fait vers une insuffisance respiratoire progressive puis vers une insuffisance cardiaque
Gnourf Membre
Date de naissance : 20/03/1962 Age : 62 Localisation : essonne Humeur : beau fixe
Sujet: Re: BronchoPneumopathie Chronique Obstructive Lun 31 Oct - 16:43
une petite précision: je suis au stade BPCO très sévère, mais sans oxygénothérapie, contrairement à ce qui est écrit dans les 4 stades de gravité, l'oxygène n'est pas systématiquement prescris au stade "très sévère"( stade 4), tout dépend de la saturation en O² qui pour moi est en moyenne de 97% au repos.
marie45310 Admin fondatrice
Date de naissance : 05/03/1954 Age : 70 Localisation : Epieds en beauce(loiret) Humeur : Je vais bien
Sujet: Re: BronchoPneumopathie Chronique Obstructive Dim 29 Avr - 23:20
[dailymotion] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]par [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien][/dailymotion]
marie45310 Admin fondatrice
Date de naissance : 05/03/1954 Age : 70 Localisation : Epieds en beauce(loiret) Humeur : Je vais bien
Sujet: BronchoPneumopathie Chronique Obstructive Lun 14 Mai - 23:02
BronchoPneumopathie Chronique Obstructive
Test complet envoyé par Didier
La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie respiratoire qui touche les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] . C'est une maladie chronique qui s'installe sur plusieurs années et dont le responsable principal est le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] .
Sa définition officielle est "maladie chronique et lentement progressive caractérisée par une diminution non complètement réversible des débits aériens".
Une définition (Gold) est similaire : "pathologie chronique caractérisée par la limitation progressive non complètement progressive des débits respiratoires".
C'est une maladie chronique dont les lésions provoquent une diminution de la circulation de l'air dans les poumons.
Deux mécanismes sont en cause: la bronchite chronique qui associe une inflammation et un encombrement chronique des bronches, et l'emphysème entrainant une destruction de la trame du poumon et laissant la place à des [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Mécanisme de la BPCO
Une bronche normale a un calibre constant, quelle que soit la quantité d'air qui y pénètre. La [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] est alors strictement normale, aussi bien à l'effort qu'au repos. Le mécanisme de la maladie est le suivant.
Sous l'influence de facteurs irritants (tabac, pollution, vapeurs toxiques, fumées, poussières), les bronches vont s'irriter. Cela signifie que la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] devient inflammatoire (comme dans la bronchite aiguë) : le mucus est fabriqué en plus grande quantité, ce qui entraîne de la toux et des crachats pour éliminer ce mucus en excès. Mais surtout, la paroi de la bronche s'épaissit, ce qui a pour effet de réduire le calibre des bronches atteintes. On est alors au stade 0 de la BPCO qui est dite "débutante". Toutefois chez certaines personnes la toux et les crachats peuvent être très modérés, voire absents. Les crachats sont en général clairs.
Au stade 1 et 2, le mucus devient très abondant et le calibre des bronches rétrécit nettement. Les cellules des bronches perdent leurs cils, lesquels sont chargés de drainer en permanence le mucus vers le haut. Résultat : le mucus stagne, et parfois se surinfecte, ce qui provoque des poussées de fièvre avec des crachats purulents. Crachats et toux sont parfois absents pour certains, mais présents chez de nombreuses personnes. Les crachats sont généralement clairs, mais ils peuvent devenir jaunes ou verts, sans pour autant qu'il y ait une surinfection manifeste. Ce qui fait surtout la différence avec le stade précédent, c'est l'essoufflement à l'effort qui est dû au fait que l'air a de plus en plus de mal à passer. Ce sont les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qui permettent de faire la différence entre les stades 1 et 2. La BPCO est alors dite "évoluée".
Le dernier stade (stade 3) est celui où la quantité de mucus est très abondante et les bronches très rétrécies. Mais ce qui apparaît surtout, c'est l'essoufflement permanent, qui est dû à la destruction de la trame de soutien pulmonaire responsable de l'emphysème. La raison tient au fait qu'en raison de l'obstruction, l'air inspiré a du mal à être expiré. Cela provoque une augmentation de pression au niveau des alvéoles pulmonaires (les petits sacs terminaux au bout des bronches où s'effectuent les échanges gazeux avec le sang). Les alvéoles ne pouvant se distendre comme une bulle de chewing gum, éclatent les unes après les autres, ce qui finit par provoquer l'emphysème. Les bronches étant moins bien soutenues par la trame pulmonaire déficiente, vont résister encore moins bien aux différences de pression importantes lors de l'inspiration et de l'expiration. La gène respiratoire est alors permanente : on est au stade d'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] . La BPCO est dite "sévère".
Développement de la BPCO
L'association des lésions de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] , c'est à dire une inflammation des bronches et d'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qui détruit localement le tissu pulmonaire explique les signes de cette maladie : toux, crachats et gène respiratoire.
Les poussées inflammatoires reviennent régulièrement, notamment au cours de l'hiver. Elles s'aggravent lentement et progressivement au cours des années et se caractérisent par une diminution de la circulation de l'air dans les bronches.
La conséquence de cette inflammation est une toux grasse avec émission de crachats. L'obstruction des bronches diminue donc le passage de l'air, ce qui provoque une gène respiratoire plus ou moins importante selon le stade évolutif de la maladie.
Ce phénomène n'est pas totalement réversible. Cela signifie que même lorsque les signes de la bronchite ont disparu en apparence, il reste toujours à la base une lésion des bronches. Cela s'oppose donc très précisément à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour laquelle les bronches restent indemnes après la crise.
A côté de cette bronchite chronique, l'emphysème est responsable essentiellement d'une gène respiratoire. Celle-ci survient seulement à l'effort au début, mais va en s'aggravant avec l'évolution de la destruction du poumon. La gravité de la maladie tient au fait que l'emphysème, surtout s'il est panlobulaire (touchant tous les lobules du poumon) peut ne donner pratiquement aucun signe alors que les lésions sont bel et bien installées.
La cause principale (mais pas la seule) de la BPCO est le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] . Les fumeurs ayant souvent des problèmes de toux et d'essoufflement à l'effort, ne remarquent pas ces petits signes qu'ils mettent sur le compte du tabac. C'est tout le caractère insidieux de cette maladie qui est désormais considérée comme un problème de santé publique.
Les causes de la BPCO
La BPCO n'est pas une fatalité comme attraper une mauvaise [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. C'est le résultat de 2 facteurs.
Les facteurs intrinsèques (c'est à dire inhérents à l'individu) : certaines personnes sont prédisposées plus que d'autres à développer une BPCO. Sont en particulier favorisants, le déficit en [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] 1 antitrypsine responsable de lésions d'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] , la prédisposition familiale et le reflux gastro-oesophagien . Beaucoup d'autre facteurs responsables restent sans doute à découvrir.
Les facteurs extrinsèques, c'est à dire tout ce qui est extérieur à la personne. Parmi ceux-ci, ce sont dans l'ordre :
Le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] , que ce soit parce qu'on est fumeur ou qu'on est soumis au [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] . La tabagisme représente 90% des causes de BPCO. Par ailleurs, on sait que presque un fumeur sur trois (plus de 20 cigarettes par jour) fera une BPCO un jour ou l'autre.
Les autres causes ne représentent que 10%. Ce sont les professionnels comme les ouvriers du bâtiment, ceux qui travaillent dans des fonderies, certains employés de l'industrie textile. Différentes substances sont en cause selon les professions : ciments, solvants, gaz toxiques, produits de la mine, poussières de silice, produits en milieu agricole.
Facteurs aggravants : la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] urbaine et domestique, et bien sûr le tabac qui se surajoute à ces causes premières.
Les symptômes de la BPCO
Au stade 0, les signes sont assez discrets : toux grasse et chronique (en général 3 mois par an) qui perdure avec des crachats. C'est le stade de "bronchite chronique". Généralement ces signes inquiètent peu, d'autant plus qu'ils surviennent le plus souvent chez un fumeur. Or un fumeur... tousse.
Ce qui alerte, c'est en fait la régularité de ces périodes de toux avec crachats. C'est dès cet instant qu'il faut consulter.
Au stade 1 et 2, apparaît une gène respiratoire qui débute d'abord pour des efforts importants puis de plus en plus modérés.
Au stade 3, la gène respiratoire est permanente, survenant à l'effort, mais aussi au repos.
Épidémiologie de la BPCO
La BPCO est une maladie largement sous-estimée, car les signes sont souvent mis sur le compte de la simple irritation à cause du tabac, alors qu'en fait ce sont des lésions des bronches qui s'installent à bas [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. On pense qu'un peu plus de 3,5 millions de personnes sont touchées en France.
Dans le monde ce sont 45 millions de personnes qui seraient atteintes.
Ces chiffres ne peuvent que s'accroître en raison de l'augmentation du tabagisme notamment chez les femmes qui sont sur ce plan plus fragiles que les hommes.
La mortalité directe et surtout indirecte à cause des complications est en progression croissante. On estime à 16.000 le nombre de décès par an dus à la BPCO. Ce nombre ne peut aller qu'en augmentant en raison du vieillissement de la population.
Dans le monde, la BPCO est considérée comme la 5ème cause de mortalité.
Les complications de la BPCO
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] est la première des complications. Elle peut être aiguë, lors de poussées de surinfection et va provoquer une gène respiratoire à l'effort, voire au repos. La résolution de la crise dépend de l'avancement de la maladie, avec bien entendu le risque de récidive. Le passage à la chronicité réalise l'insuffisance respiratoire chronique qui constitue un véritable [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] correspond au retentissement de l'insuffisance respiratoire sur le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : les jambes gonflent, certaines [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] se dilatent, et la combinaison de ces deux insuffisances majore l'importance de la gène respiratoire. L'apparition des oédèmes des jambes est un signe de gravité de la BPCO.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] est le résultat ultime de la destruction de la trame pulmonaire. Le thorax va se déformer en entonnoir, la gène respiratoire est permanente : l'emphysème est alors irréversible.
Le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] n'est pas la complication directe de la BPCO, mais est l'une des conséquences possibles du tabagisme qui a provoqué la BPCO.
Evolution de la BPCO
Elle dépend essentiellement du stade de départ où la maladie est prise.
Une certaine réversibilité est possible avec stabilisation, voire récupération partielle de l'état respiratoire, aux stade 0, 1 et 2. Mais cela impose un arrêt total et immédiat des facteurs irritants (tabac en particulier).
La guérison est rare, mais possible si la maladie est prise très tôt à un stade 0.
Si la BPCO est au stade 3 avec un emphysème important, la guérison n'est pas possible puisque le tissu pulmonaire est détruit. En revanche un arrêt du tabac aboutit à une stabilisation, voire une amélioration de la gène respiratoire.
Les examens complémentaires dans la BPCO
La [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ne permet de voir que les lésions avancées, au stade d'emphysème essentiellement.
C'est pourquoi le premier examen très simple est la mesure du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] réalisé au cabinet du médecin. Il va immédiatement montre les signes d'obstruction au passage de l'air.
Les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] permettent de confirmer et de quantifier la BPCO. Elles sont réalisées d'abord sans ajout de médicament, et ensuite après un [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de façon à voir l'incidence de ces médicaments sur la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. La valeur qui est mesurée est le VEMS (Volume expiratoire maximum en une seconde). Rapporté à la "capacité vitale" (le volume maximal que la personne peut inspirer ou expirer), on mesure le rapport de Tiffeneau. Celui-ci, pour être normal doit être au minimum de 75 %. Toute diminution en dessous de 75 % témoigne du "syndrome obstructif", c'est à dire de la difficulté que la personne éprouve pour souffler l'air hors de ses poumons.
La [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] bronchique permet de voir l'état des bronches. Elle ne sert pas au diagnostic. Il en est de même du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] .
Le test à l'effort consiste à faire une spirométrie (mesure de la respiration) au cours des [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] en pédalant sur une .
Le peak-flow permet à la personne elle-même de surveiller son "débitmètre de pointe", c'est à dire la capacité plus ou moins importante dont elle dispose pour souffler son air avec force. Moins cette force est importante (et donc plus le peak-flow est bas), plus la bronchite est obstructive.
Les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] sont surveillés régulièrement pour évaluer le retentissement de l'insuffisance respiratoire sur l'oxygénation du sang.
L'évolution de la BPCO
L'échelle de Sadoul
Les différents stades de gène respiratoire de la maladie sont donnés par l'échelle de Sadoul qui est un moyen simple de mesurer le retentissement de la maladie sur la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Au stade 0, la personne tousse et crache. La gène respiratoire n'apparaît qu'après le 2ème étage.
Au stade 1 la gène respiratoire devient plus nette et apparaît lors de la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] rapide ou de la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] sur un terrain en pente.
Au stade 2 la personne a du mal à marcher sur terrain plat au même rythme qu'une personne de son âge. Elle est obligée de s'arrêter pour reprendre haleine.
Au stade 3, la personne marchant à son propre rythme en terrain plat est obligée de s'arrêter au bout d'une centaine de mètres.
Au stade 4, le moindre effort quotidien (habillage, déshabillage) pose problème et confine la personne à son domicile.
La définition de la sévérité
Les médecins évaluent la sévérité de l'affection grâce à d'autres critères (Gold):
Stade 0 : toux, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Les épreuves fonctionnelles respiratoires et en particulier le VEMS sont normaux.
Stade I (BPCO peu sévère ou légère) : Le peak flow est diminué et les épreuves fonctionnelles respiratoires montrent un rapport de Tiffeneau inférieur à 70 %, qu'il y ait ou nom des signes (toux et crachats).
Stade II (BPCO moyennement sévère). Le rapport de Tiffeneau est inférieur à 70%. La VEMS est comprise entre 30 et 80% de la valeur théorique. Ce stade II est subdivisé en deux sous-stades : IIA, où le VEMS est compris entre 50 et 70% ; IIB, où le VEMS est compris entre 30 et 50%, qu'il y ait ou non des signes (toux [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et gène respiratoire).
Stade III (BPCO sévère) : le rapport de Tiffeneau est inférieur à 70%. La VEMS est inférieure à 50% avec des gaz du sang perturbés ; autre définition de ce stade, des signes d'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ou des signes d'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] .
Les traitements
Les médicaments
En dehors des médicaments destinés à soulager les symptômes, on dispose de divers médicaments destinés à traiter spécifiquement la maladie :
Les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] . Ils constituent le traitement de fond de la BPCO. Différentes familles existent : les anticholinergiques s'opposent à l'action de notre [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qui a tendance à en diminuer le calibre ; les béta2-agonistes stimulent des récepteurs situés dans la paroi des bronches et provoquent une bronchodilatation ; les méthylxanthines sont efficaces, mais ont des effets secondaires et ne sont pas sous [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] inhalée.
Les corticostéroïdes inhalés. Ils ont délivrés sous la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] à inhaler et sont utilisés chez les personnes ayant des troubles graves avec de fréquentes exacerbations. Ce n'est donc pas un traitement d'entretien pour toutes les personnes atteintes de BPCO.
Il existe des traitements associant bronchodilatateurs et corticostéroïdes inhalés.
La réhabilitation respiratoire
La [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] consiste grâce à un programme spécifique sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ou vélo, de permettre à la personne de diminuer son [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et d'améliorer sa qualité de vie.
C'est un complément indispensable au traitement médicamenteux.
Les principes de traitement
Le traitement au long cours chez les personnes ayant un état stable
On recourt aux bronchodilatateurs de préférence sous [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] inhalée dès qu'il y a une gène respiratoire.
Si les signes sont continus on préfère les anticholinergiques aux Beta 2 mimétiques qui sont utilisés en cas de signes passagers. On peut associer les classes de bronchodilatateurs en cas d'inefficacité, ce qui permet une meilleure action et diminution des effets secondaires éventuels. Les méthylxanthines (théophylline) ne sont utilisés qu'en cas d'échec des bronchodilatateurs inhalés.
Les corticostéroïdes inhalés sont réservés aux personnes ayant une [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] sévère avec gène respiratoire, et ceux pour lesquels la spirométrie a montré l'action des [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
La corticothérapie par voie générale n'est généralement pas utilisée au long cours.
L'oxygénothérapie de longue durée est réservée aux personnes en insuffisance respiratoire permanente.
Le traitement des poussées
Il est mis en oeuvre s'il y a augmentation du volume des crachats, une modification de leur couleur (jaunes ou verts), l'apparition ou la majoration d'une gêne respiratoire.
Le traitement antibiotique est décidé si on a la certitude qu'il y a une infection bactérienne.
Les corticostéroïdes inhalés ne sont pas appropriés. On leur préfère la corticothérapie par voie générale pendant une durée limitée (10-15 jours). En cas d'aggravation, le traitement doit être fait à l'hôpital.
Selon les stades
Au stade 0, il n'y a pas de traitement spécifique, si ce n'est l'arrêt du tabac, la prescription par le médecin de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et de fluidifiants bronchiques.
AU stade 1, on recommande des bronchodilatateurs à courte durée d'action, pris à la demande.
Au stade 2, on propose un ou plusieurs bronchodilatateurs en traitement prolongé. Les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] inhalés sont proposés si la personne présente des symptômes, ou si les poussées sont répétées. La kinésithérapie permettant une réhabilitation respiratoire est nécessaire.
Au stade 3 : on fait le même traitement qu'au stade 2. On y rajoute un traitement des complications éventuelles (antibiotiques en cas de surinfection), et une oxygénothérapie de longue durée s'il y a des signes d'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] . Pour les personnes ayant des signes très sévères, la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (réduction du volume pulmonaire et surtout suppression des [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] d'emphysème) peut être discutée au cas par cas. Au stade ultime, la transplantation peut être envisagée.
Selon les signes et les complications
En cas de toux : les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] sont strictement [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Seuls sont autorisés les mucolytiques, les fluidifiants bronchiques et la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] . Diverses techniques comme [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] sont utilisées. De plus, elle a un rôle éducatif de façon à permettre à la personne de mieux maîtriser la reprise de son souffle en cas de gêne respiratoire. C'est ce qu'on appelle la "réhabilitation respiratoire".
En cas d'essoufflement : si le problème est une difficulté pour évacuer son air (stades 1, 2 et 3), on utilise des [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] . Dès que l'essoufflement est permanent, il faut recourir à l'oxygénothérapie. De même, si la maladie s'aggrave, on recourt aux [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] par voie générale.
Les exacerbations : ce sont les poussées de toux et de crachats (avec ou sans fièvre). Elles nécessitent un traitement par [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] associé ou non à des antibiotiques.
La fièvre due à une poussée de surinfection nécessite des [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] .
L'oxygénothérapie de longue durée est réservée aux personnes dont le retentissement sur l'oxygénation du sang est important.
La [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] est une nécessité quel que soit le stade de la BPCO car la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a des conséquences respiratoires qui peuvent décompenser une BPCO stable.
Parmi les derniers traitements, des inhibiteurs des phosphodiestérases, des protéases et des agents agissant sur le remodelage des voies aériennes tels l'acide rétinoïque semblent être des molécules intéressantes dans un futur relativement proche.
La [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] est une sécurité, car les infections à pneumocoques chez ces personnes ont des conséquences sérieuses sur la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Vous trouverez des informations complémentaires dans les questions les plus fréquentes sur la BPCO .
La prévention
Elle tient en un seul mot : la suppression du tabac.
Il est également conseillé de limiter autant que faire se peut l'exposition aux polluants industriels et à la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] urbaine.
Dernière édition par marie45310 le Mar 15 Mai - 18:49, édité 1 fois
Invité Invité
Sujet: Re: BronchoPneumopathie Chronique Obstructive Mar 15 Mai - 14:06
bon,ben je devrais mesurer ente 1.08 et 1.30m, cela me rajeunit drôlement et vous?
Gnourf Membre
Date de naissance : 20/03/1962 Age : 62 Localisation : essonne Humeur : beau fixe
Sujet: Re: BronchoPneumopathie Chronique Obstructive Mar 15 Mai - 15:12
soizic33 a écrit:
bon,ben je devrais mesurer ente 1.08 et 1.30m, cela me rajeunit drôlement et vous?
comment t'as calculé ça? moi de toute façon, à 12 ans je mesurais déjà ma taille définitive 1,55m (j'aurais tendance à me tasser soit 1,51m) , par contre je pesais à l'époque 50Kg.
Invité Invité
Sujet: Re: BronchoPneumopathie Chronique Obstructive Mar 15 Mai - 16:05
j'ai un peak flow et des résultats entre 150 et 250 quand je suis en grande forme!!!!!!
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] les valeurs adulte femme ne me correspondent pas [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
marie45310 Admin fondatrice
Date de naissance : 05/03/1954 Age : 70 Localisation : Epieds en beauce(loiret) Humeur : Je vais bien
Sujet: Re: BronchoPneumopathie Chronique Obstructive Dim 24 Juin - 23:16
Vivre de façon active avec une BPCO
Informations sur la respiration
Vivre de façon active avec une BPCO
Rester actif lorsque l’on souffre de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) peut s’avérer difficile puisque la respiration exige plus d’énergie et d’efforts que normalement.
Cette fiche d’information est destinée aux personnes atteintes de BPCO, ainsi qu’à leurs familles et leurs soignants. Elle explique pourquoi la maladie modifie l’activité, pourquoi il est important de conserver une vie active et comment le faire avec la BPCO. Qu’est-ce que la BPCO?
La BPCO est le terme générique qui désigne des maladies telles que l’emphysème et la bronchite chronique qui provoquent un rétrécissement permanent des voies respiratoires.
La maladie touche principalement vos poumons et votre capacité à respirer, mais elle peut également retentir sur vos muscles, votre coeur, vos os et votre humeur générale, entre autres.
La fumée de tabac est la cause la plus fréquente de BPCO en Europe, mais la maladie peut avoir aussi d’autres causes comme : la pollution atmosphérique intérieure et extérieure, la poussière et les produits chimiques sur le lieu de travail, ou encore une maladie préexistante comme l’asthme chronique.
Les symptômes ont tendance à s’aggraver au fil du temps et il est possible que vous soyez obligé de ralentir pendant des activités de routine comme monter des escaliers, faire les courses ou prendre votre douche. Il est possible que vous ne vous sentiez pas capable d’effectuer certaines de ces activités. Rester actif peut vous les rendre plus faciles et faire que vous vous sentiez mieux en général. Comment la BPCO se manifeste t-elle ?
L’un des premiers signes de la BPCO est l’incapacité à mener des activités aussi facilement qu’auparavant. Il est possible que vous deviez vous arrêter pour récupérer à mi-chemin dans les escaliers, ou vous reposer pendant une marche.
L’essoufflement et la fatigue ont tendance à empirer au fil du temps ; cependant, de nombreux patients trouvent que leur maladie varie d’un jour à l’autre. Si vous pouvez facilement gérer votre essoufflement un jour, il peut vous empêcher de mener des activités le lendemain. De la même manière, si vous vous sentez au plus bas en vous levant un matin, vos symptômes peuvent se dissiper dans l’après-midi. Vivre de façon active avec une BPCO Pourquoi est-ce important de rester actif?
L’exercice aide tout le monde à rester en forme et en bonne santé Si l’on est en forme, la respiration est plus facile pendant l’effort et retourne au calme plus vite à l’arrêt de l’effort Plus vous êtes en forme, plus vous serez en mesure d’effectuer des activités du quotidien, et ce malgré vos difficultés respiratoires Être en forme et actif vous permettra de rester en bonne santé à l’avenir
Symptômes fréquents:
• Essoufflement pendant l’effort
• Toux chronique
• Sensation d’oppression
• Sifflement respiratoire
"Je continue de faire des tâches ménagères, mais j’ai appris à les faire lentement et à étaler les tâches sur plusieurs jours. Mon entourage ne comprend pas toujours pourquoi on est moins actif. J’ai appris à faire à mon propre rythme pour en faire plus. À la place, je sors me promener et faire des choses que j’aime. On doit rester actif le plus longtemps possible." (Une personne atteinte de BPCO).
marie45310 Admin fondatrice
Date de naissance : 05/03/1954 Age : 70 Localisation : Epieds en beauce(loiret) Humeur : Je vais bien
Sujet: Re: BronchoPneumopathie Chronique Obstructive Ven 6 Juil - 0:20
BPCO : comment améliorer la vie du patient ? … [youtube][/youtube]
marie45310 Admin fondatrice
Date de naissance : 05/03/1954 Age : 70 Localisation : Epieds en beauce(loiret) Humeur : Je vais bien
Sujet: Re: BronchoPneumopathie Chronique Obstructive Mer 18 Juil - 15:29