Une start-up française teste un prototype d'inhalateur connecté
"Dans le futur, ces dispositifs deviendront de véritables outils de soin et plus seulement d’administration", résume, à Madrid, le Dr Fulvio Braido, de l’université de Gênes (Italie). Reliés à des smartphones, ces inhalateurs du futur géolocaliseront les patients, analyseront l’air ambiant et leur conseilleront (ou pas) de mettre le nez et leurs poumons dehors.
En France, Kappa Santé réfléchit aussi au premier inhalateur connecté européen.
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via une application à un smartphone. Un prototype obtenu par impression 3D est en phase de test.
Inspirez… expirez... soufflez. Ils sont dans les poches ou les sacs de presque tous les asthmatiques. Utilisés en traitement de crise ou de fond, ils permettent d’administrer localement et directement au niveau pulmonaire des substances (bronchodilatateurs à plus ou moins longue durée d’action, corticoïdes, associations de médicaments) pour aider les patients à mieux respirer. Pas toujours simples à utiliser, des
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] existent pour mieux en comprendre le maniement.
Trois dispositifs sont aujourd’hui disponibles :
Les aérosols-doseurs ou sprays (aérosols pressurisés). Le médicament est en suspension dans un liquide vaporisé grâce à un flacon pulvérisateur. Une pression sur le flacon permet de libérer la dose précise de médicament pour une bouffée. Le malade doit coordonner l’inspiration et le déclenchement de la dose.
Les inhalateurs de poudre sèche. C’est l’inspiration profonde qui déclenche automatiquement la délivrance d’une dose préétablie de poudre sèche. Selon les cas (autohaler, diskus, easyhaler, turbuhaler, aerilizer…), il s’agit de capsules à perforer, de molettes à tourner, de boutons-pressoirs…
Les nébulisateurs. Ils produisent un mélange d’air et d’eau contenant le médicament qui est projeté sous forme de fines gouttelettes et inhalé à l’aide d’un masque ou d’un embout.