Des nanoparticules de pollution retrouvées dans le cerveau : faut-il s’inquiéter ?

“Si vous vivez dans un environnement urbain, il y a des chances que vous ayez des nano-aimants dans le cerveau, au sens propre”, prévient Science. Une nouvelle étude parue dans Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) suggère que la plupart de la magnétite trouvée dans le cerveau provient de la pollution de l’air. Cette dernière étant issue des pots d’échappement ou d’activités industrielles comme la combustion du charbon pour produire de l’électricité.

“On savait déjà que des nanoparticules de fer étaient présentes dans le cerveau. Cependant, on pensait qu’elles provenaient du fer qu’on trouve naturellement dans le corps, issu de la nourriture”, rappelle New Scientist.

Cette nouvelle étude tire donc une nouvelle fois la sonnette d’alarme quant aux risques liés à la pollution. Car “le problème avec la magnétite, c’est que c’est toxique”, insiste Science. »Cela provoque le stress oxydatif, perturbe le fonctionnement cellulaire normal ». Cette substance est aussi à l’origine de la création de molécules instables selon la revue scientifique.

Des travaux précédents, détaillés en 2015 par le New Scientist, ont également montré des corrélations entre des niveaux élevés de fer dans le cerveau et le développement de la maladie d’Alzheimer. “Rien ne lie définitivement la magnétite à Alzheimer », tempère Science mais le type de dommage cellulaire qu’elle peut causer est cohérent avec ce qu’on voit dans la maladie.”

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