La électronique assimilée au tabac
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[Vous devez être -electronique-assimilee-au-tabac">inscrit et -electronique-assimilee-au-tabac">connecté pour voir ce lien][Vous devez être -electronique-assimilee-au-tabac">inscrit et -electronique-assimilee-au-tabac">connecté pour voir cette image] En France, l’ordonnance transposant la directive européenne a été présentée mercredi en conseil des ministres, et entre en vigueur dès vendredi. Le texte prévoit des règles plus strictes concernant le tabac et ses produits dérivés. Les cigarettes et le tabac à
[Vous devez être -electronique-assimilee-au-tabac">inscrit et -electronique-assimilee-au-tabac">connecté pour voir ce lien], qui contiennent des arômes conçus pour
[Vous devez être -electronique-assimilee-au-tabac">inscrit et -electronique-assimilee-au-tabac">connecté pour voir ce lien] les jeunes, doivent être interdits, tout comme la publicité directe ou indirecte. Certains Etats – comme la France – vont plus loin, en interdisant toute forme de publicité, notamment pour les cigarettes électroniques, y compris dans les vitrines des magasins. Ce qui inquiète les revendeurs et les fabricants.
L’Association pour les utilisateurs de
électronique (Aiduce)
conteste le fait que la
électronique soit assimilée à un produit du tabac.
« Ça n’empoisonne pas les gens », assure Claude Bamberger, son vice-président. Ni produit du tabac ni médicament, la
électronique est un produit de
[Vous devez être -electronique-assimilee-au-tabac">inscrit et -electronique-assimilee-au-tabac">connecté pour voir ce lien] courante.
La directive instaure des règles sur le conditionnement, l’emballage, interdit certains additifs, limite à 20 milligrammes par millilitre le contenu de nicotine dans le liquide de recharge, et à 2 millilitres pour les cartouches. Au-delà de ce seuil de 20 mg/ml, le produit est considéré comme un médicament.
« Ces restrictions techniques imposées par cette réglementation ne servent qu’à [Vous devez être -electronique-assimilee-au-tabac">inscrit et -electronique-assimilee-au-tabac">connecté pour voir ce lien] les produits peu efficaces des filiales de l’[Vous devez être -electronique-assimilee-au-tabac">inscrit et -electronique-assimilee-au-tabac">connecté pour voir ce lien] du tabac », conteste l’Aiduce. Des recours sont d’ores et déjà envisagés par les utilisateurs de
électronique (ou « vapoteurs »), par la voix de l’Aiduce.
« La mise sur un pied d’égalité du poison et de l’antidote »
La Fivape, Fédération interprofessionnelle de la vape, dénonce elle aussi l’entrée en vigueur et les modalités d’application en France de la directive européenne pour l’ensemble des mesures relatives aux produits du vapotage. En effet, rappelle-t-elle,
« alors que le consensus en faveur de l’e- la place au fil des mois comme un outil efficace dans la réduction des risques liés au tabagisme et dans la lutte contre le tabac, l’assimilation de la vape aux produits du tabac conventionnels, pour entre autres les mesures relatives à la publicité et à la propagande, relève du grotesque, par la mise sur un pied d’égalité du poison et de l’antidote ».
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[Vous devez être -electronique-assimilee-au-tabac">inscrit et -electronique-assimilee-au-tabac">connecté pour voir ce lien] La Fivape estime que ces mesures pourraient
[Vous devez être -electronique-assimilee-au-tabac">inscrit et -electronique-assimilee-au-tabac">connecté pour voir ce lien] les 3 millions de vapoteurs en France. Huit associations de lutte contre le tabagisme avaient rappelé début mai que
« la électronique est une arme de réduction massive des risques mortels liés au tabac ». Le très sérieux Collège royal de
[Vous devez être -electronique-assimilee-au-tabac">inscrit et -electronique-assimilee-au-tabac">connecté pour voir ce lien] britannique a conclu, dans un rapport publié fin avril, que la
électronique est
« essentielle et efficace » dans une
[Vous devez être -electronique-assimilee-au-tabac">inscrit et -electronique-assimilee-au-tabac">connecté pour voir ce lien] de réduction du tabagisme.
Sur la dangerosité,
« bien qu’il ne soit pas possible d’estimer précisément les risques à long terme pour la santé associés à l’e-, les données disponibles suggèrent qu’ils ne devraient pas [Vous devez être -electronique-assimilee-au-tabac">inscrit et -electronique-assimilee-au-tabac">connecté pour voir ce lien] 5% de ceux qui sont associés au tabac fumé, et pourraient être sensiblement inférieurs à ce chiffre », ajoute le rapport.
Quant à Marisol Touraine, elle avait déclaré le 3 mai, sur les ondes d’
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« Il vaut mieux ne pas [Vous devez être -electronique-assimilee-au-tabac">inscrit et -electronique-assimilee-au-tabac">connecté pour voir ce lien]. Mais mieux vaut la électronique que la tout court. » Jeudi, elle a aussi annoncé sur LCI qu’elle n’excluait pas une hausse du prix du tabac. Mauvaise élève, la France compte 34 % de fumeurs, et le tabagisme tue 78 000 personnes chaque année.
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