Réhabilitation respiratoire du patient BPCO

Réhabilitation respiratoire du patient BPCO

Réhabilitation respiratoire du patient BPCO

La réhabilitation du patient BPCO impose de rompre le cercle vicieux essoufflement-réduction de l'activité physique-déconditionnement. Le Dr Alain Bernardy (Saint Jean-de-Luz) présente les objectifs et les moyens de la réhabilitation respiratoire.
30 avril 2012

La réhabilitation du patient BPCO impose de rompre le cercle vicieux essoufflement-réduction de l'activité physique-déconditionnement. Le Dr Alain Bernardy (Saint Jean-de-Luz) présente les objectifs et les moyens de la réhabilitation respiratoire.
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Extrait d'une interview du Chef de pôle des voies respiratoires de l’hôpital Larrey,à Toulouse, le Pr Alain Didier, président depuis janvier 2012 de la Société de pneumologie de langue française (SPLF) par J-J. Cristofari pour la revue la Voix des Air N°29 de mai 2012
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La France ne compte qu’une centaine de centres de réhabilitation respiratoire pour les malades BPCO. On sait à la FFAAIR, comme à la SPLF, tout le bien que cela apporte aux patients. Qu’allez-vous faire pour pousser à la création de nouveaux centres ?

Nous défendons, aux côtés de la Fédération Française de Pneumologie, le fait que l’acte de réhabilitation en ambulatoire puisse être reconnu et tarifé. Ce qui serait quand même crucial pour le développement de cette technique.
Mais je reste quelque peu inquiet sur l’augmentation du nombre de places en SSR (1).

J’ai des retours plutôt négatifs de la part des instances qui, manifestement, ne souhaitent pas augmenter le nombre de places pour des raisons économiques.
Soit il faut imaginer de faire tourner plus vite ces structures, pour accueillir davantage de patients – ce qui semble difficile, car il faut un temps minimal au malade pour acquérir une culture de la réhabilitation –, soit il faut imaginer d’autres possibilités de prise en charge. Dans e dernier cas, c’est compliqué si l’acte n’est pas tarifé.
Il y a également tout ce qui tourne autour des réseaux. Ils ne sont pas très nombreux et sont sous le feu des Agences régionales de santé (ARS), qui les trouvent coûteux pour le petit nombre de malades inscrits.

On parle de 25 000 malades par an en centre de réhabilitation respiratoire. Face à 3,5 millions de malades BPCO dont 100 000 en insuffisance respiratoire grave. N’est-ce pas vraiment trop peu ?
Ils ne sont pas tous à réhabiliter, mais ils sont sûrement tous à sensibiliser aux bienfaits de l’activité physique. Si vous prenez les 100 000 insuffisants respiratoires appareillés en oxygène, ils devraient en bénéficier. Mais nous sommes loin du compte !
Il y a là un problème énorme. Les solutions ne sont pas nombreuses. Il y a néanmoins des pistes de travail collaboratif entre professionnels.

Le malade BPCO devrait pouvoir accéder à un réseau de soins qui lui permette d’avoir accès à un kiné ou à un professeur d’éducation physique adaptée. Mais c’est plus facile à dire qu’à faire pour l’instant. Il faut des gens qui s’intéressent à la coordination de ces activités, et il faut, bien sûr, de l’argent.

Date de naissance : 22/11/1968 Age : 56 Localisation : Bordeaux

Tout un programme et des moyens réels sur le terrain. On énonce ce qu'il faudrait...
En lisant le forum, j'ai appris que cette prise en charge intervient bien tard dans le parcours de soin. J’espère ne pas trop transformer la réalité en disant que si le malade ne fait pas le forcing pour en bénéficier, il n'a rien d'autre qu'une prise en charge médicamenteuse, la kiné respi à la rigueur, la rehab globale proprement dite, les pneumos en parlent à peine..
je n'ai pas l'impression que ce ne soit qu'un problème de places. Y croient-ils vraiment? C'est la question que je me pose.

J'ai demandé le mois dernier à mon généraliste de me prescrire une cure pour lutter contre les maladies respiratoires, il m'a dit que c'était une excellente idée et que je n'avais qu'à demander au pneumo ! je ne vois celui-ci qu'au mois de décembre...vu le délai pour les cures...et encore je sens qu'il va trouver que ce n'est pas une bonne idée, ce vieux barbon !

Là je retourne demain voir mon généraliste je vais faire l'andouille et lui demander s'il n'a pas le droit de prescrire une cure...ça va peut être le booster !Alors de la réhab ou de la kiné respi, je mourrai avant qu'on m'en propose !!!

Je vais lui faire remarquer que je travaille toujours, que les 20% de temps en moins que je fais c'est moi qui les finance et que j'estime que la sécu devrait déjà m'envoyer une lettre de remerciements pour ça ! cyclops

Ah ! je suis remontée comme une pendule avec ma gelée royale et mon cuivre-or-argent ! je vais donc demander à revoir le médecin du travail !

quel parcours du combattant ! on devrait se faire tatouer sur le front notre pourçentage de capa respiratoire ma parole !!!

Date de naissance : 22/11/1968 Age : 56 Localisation : Bordeaux

Ma pauvre, tu coutes déjà cher alors une rehab est un investissement important de la communauté dont les effets ne durent pas très longtemps.
Couts/bénéfices. Malgré un "stage commando" selon l'expression d' Elisba, on admet plus ou moins que dès que le postérieur retrouve le canapé, c'est foutu.

La cure thermale, je t'en parle même pas, les niveaux de preuves sont dans les chaussettes. La bonne médecine basée sur les faits ne donne pas son feu vert.

Ton généraliste à parfaitement raison "c'est une excellente idée" surtout si c'est le pneumo qui s'y colle. :x
Une excellente idée peut-être pour l'hiver prochain. On préférera toujours faire face aux dégâts de "l'hiver" plutôt que tenter une hypothétique prévention aux frais du contribuable!
De plus, un dossier à remplir avec une argumentation bateau ça déborderait sur le prochain rendez-vous!

Citation :: on admet plus ou moins que dès que le postérieur retrouve le canapé, c'est foutu

C'est vrai que j'ai eu souvent honte de re-re-demander un 'stage' de six semaines de réhabilitation cardio-respiratoire. Après tout, utiliser un stepper peut-être remplacé par une montée de l'escalier de secours de mon bâtiment, utiliser un tapis de course, un vélo elliptique peut être échangé par de la vraie marche quitte à faire 10 fois le tour de mon quartier... Il n'y a que le vélo et les exercices aquatiques que je ne peux pas faire.

Date de naissance : 22/11/1968 Age : 56 Localisation : Bordeaux

Il se peut que des bénéfices secondaires apparaissent aussi dans ce type de prise en charge; ceux là n'entrent pas en ligne de compte dans les équations mathématiques de la CPAM.

LA REHABILITATION DANS LES BRONCHOPNEUMOPATHIES [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

ta page Marie je ne peux pas l'afficher

Alicia a écrit:: ta page Marie je ne peux pas l'afficher

jvons étudier ca bisous

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