L’asthme, maladie multiforme se soigner avec l homéhopathie
L’asthme, maladie multiformeDans l’asthme, on retrouve le processus de libération d’histamine.
Il existe plusieurs formes d’asthme, le caractère commun étant
l’obstruction respiratoire, les bruits pharyngés quand elle se libère,
les crises nocturnes. L’asthme est défini par l’angoisse respiratoire.
Si les hormones influencent les systèmes immunitaires dans
l’asthme, celui-ci reste cependant sous la dépendance du système nerveux
central. Par contre, la motricité des bronches est assurée par un
système nerveux autonome, c’est la commande parasympathique qui
intervient dans l’obstruction. La crise est spontanée, réversible,
déclenchée par un rire un peu prolongé, une inspiration trop forte.
Assis sur son lit, le patient suffoque. L’air entre mais ne peut plus
ressortir. Le visage se couvre de sueur et l’asthmatique a tendance à
cyanoser (visage virant du rouge au violet) par manque d’oxygène.
L’asthme peut se sur infecter, évolution toujours redoutée,
surtout si des corticoïdes ont été prescrits. Il faut rappeler que la cortisone crée une dépendance
toujours redoutable. En fait, un asthmatique allergique fait de la
fièvre et se porte bien, un asthmatique infecté fait de la fièvre et se
porte mal.
Sèche au début, la crise s’accompagne ensuite de toux et de
sécrétions d’un liquide blanc et mousseux, avec des concrétions
grisâtres comme du tapioca cuit. Puis les râles diminuent, la
respiration se calme et le malade s’endort. Mais l’oppression peut être
chronique, avec des crises paroxystiques ; l’asthme devient permanent.
Pour certains asthmatiques, la surcharge alimentaire augmente
les risques ainsi que les mélanges alimentaires aberrants. Dans ce cas,
on trouve souvent une allergie aux céréales ou aux arachides, aux
crevettes, et les desserts sucrés sont des plus nocifs.
-
Quand le fonctionnement du foie est insuffisant et que la gêne respiratoire survient après le repas : Nux vomica 9 CH
- Si pesanteur de l’estomac dûe à l’intolérance aux graisses : Pulsatilla, Carbo vegetabilis 9 CH
L’asthme est voisin avec le coryza, le prurigo, l’urticaire,
l’œdème de Quincke. Il s’insère dans la diathèse allergique.
L’allergique peut passer de l’un à l’autre des symptômes au fil de ses
contacts avec les allergènes. Quant à l’asthmatique, il doit toujours
faire l’objet d’une étroite surveillance .
Il existe une échelle de gravité établie par le professeur Vialatte :
- 1er degré, une crise par mois
- 2ème degré , une par semaine
- 3ème degré 50 à 60 par an
- 4ème degré, une gêne continue qui permet à peine de manger et de
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] - Les remèdes du bronchospasme expiratoire : Ipeca, Chlorum, Spongia 9 CH , avec Mephitis putorius pour la toux et Poumon histamine
L’asthme sec
Appelé aussi trachéite spasmodique,
il se traduit par des quintes de toux de type coqueluche avec des
sifflements dus à la difficulté à respirer. Cette toux est nocturne
surtout, sauf s’il existe à la base un problème psycho-affectif. Le
patient peut vomir, perdre ses urines, voire tomber en syncope.
- Pour un patient anxieux, ayant peur des endroits élevés : Aconitum napellus 9 CH
- Le nez est sec, le larynx à vif au moindre courant d’air , la toux sèche et sifflante , avec la nécessité de tenir la tête haute : Spongia 9 CH
- Si le visage est pâle, les yeux cernés, avec des douleurs abdominales, des nausées : Ipeca 9 CH qui aide et fluidifie les sécrétions
- Pour les grands nerveux, avec tendance à la tachycardie : Moschus 9 CH si les crises surviennent la nuit
- La toux sèche entraîne la cyanose du visage, avec des troubles digestifs, des crampes des membres inférieurs : Cuprum 9 CH
- Pour l’enfant ronfleur, allergique aux poussières, se réveillant la nuit avec une toux coqueluchoïde : Sambucus nigra 9 CH
- En cas de suffocation intense, avec brûlure, spasme de la glotte : Chlorum 9 CH
- Si la suffocation est due à la fois à des obstacles nasal et respiratoire, avec faiblesse du cœur notamment à l’effort : Kalium nitricum 9 CH
L’asthme humide
Il s’agit d’une gêne respiratoire chronique. L’hypersécrétion des bronches est importante, entraînant des râles bruyants .
- Si on tousse à 23h30 avec un larynx irrité et une gêne respiratoire rougissant le visage, une expectoration épaisse : Coccus cacti 9 CH
L’asthme d’effort
Généralement, la crise d’asthme est spontanée, sans cause précise. Il existe cependant une sorte d’asthme qui n’apparaît qu’à l’effort. Non pas pendant, mais après.
Chez la personne âgée, ce peut être après un geste simple, se baisser,
se coiffer. En fait, il existe toujours une tension psychique chez les
personnes qui souffrent de l’asthme d’effort.
Il faut toujours penser au risque de dépendance, notamment chez
les sportifs, aux aérosols allopathiques. L’asthme d’effort survient
parfois après le repas si des combinaisons alimentaires fâcheuses sont
en cause. Il faut éviter dans ce cas les fruits acides, les fromages,
les tomates associés aux céréales, les mélanges de protéines et d’amidon
et relever les allergies possibles aux céréales, aux arachides, aux
crevettes. Les principaux remèdes sont :
Ignatia 6 k, Cuprum 5 CH, Moschus 3 D, Poumon histamine 9 CH
Asthme et emphysème
On peut souffrir de gêne respiratoire importante sans pour
autant être asthmatique. Chez un patient de 50 ans ou plus, le médecin
doit faire la distinction entre emphysème et asthme.
L’emphysème est une dilatation permanente des alvéoles pulmonaires,
là où se font tous les échanges respiratoires. Les traitements de
symptômes sont peu efficaces. Et surtout, contrairement à l’asthme, la
dyspnée (difficulté à respirer) devient permanente, sans retour à la
liberté respiratoire.
L’emphysème n’est pas obligatoirement accompagné de toux ni
d’expectoration simplement une gêne respiratoire et un bruit
caractéristique à l’auscultation. On ne doit pas traiter cette maladie à
la légère car l’insuffisance cardiaque en est souvent le corollaire. On
devient emphysémateux par mauvaise hygiène de vie, notamment abus de
tabac. Mais aussi à la suite d’un asthme prolongé surinfecté, d’une
bronchite chronique.