Vers un taux unique de remboursement des médicaments ?
Par
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] le 08 sept. 2015
Avec un déficit qui se creuse de plus en plus, il est estimé à 13 milliards d'euros pour cette année 2015, la Sécurité sociale tente de faire des économies et compte se restructurer. Et comme le gros de la dépense de la Sécu c'est le remboursement des frais médicaux, c'est sur ce remboursement que le gros des économies peut être réalisé. C'est en tout cas ce que dit un rapport rendu ce mardi 8 septembre 2015 à Marisol Touraine.
Shutterstock
Des taux de remboursement complètement faussés
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] un rapport que Dominique Polton, conseillère spéciale du patron de l'Assurance-Maladie, a rendu ce mardi 8 septembre 2015 à Marisol Touraine. C'est la ministre de la Santé qui le lui a demandé
puisqu'il concerne les économies possibles à réaliser pour la sécurité sociale.Dans ce rapport Mme Polton lance trois hypothèses
dont la principale est celle qui concerne les Français : le remboursement des médicaments. Actuellement la Sécu rembourse 65 %, 30 % ou 15 % un médicament selon ce que dit la Haute Autorité de Santé (HAS). Plus le médicament est considéré efficace, plus il est remboursé.
A ces trois tranches, toutefois, s'ajoute une quatrième tranche : le remboursement à 100%. Il concerne les malades ayant des maladies chroniques comme le diabète. Sauf que pour eux
tous les médicaments sont remboursés à 100 %, pas uniquement ceux qui leur sont vitaux.Un taux de remboursement unique ?
Cette particularité fait dire à Dominique Polton que "
les trois niveaux affichés correspondent rarement aux taux dont bénéficient réellement les patients" peut-on lire dans Le Figaro.
De quoi juger nécessaire un taux de remboursement unique.
Mais voilà, ce taux de remboursement entraînera des disparités fortes dans le remboursement des Français.
Certains y gagneraient, d'autres y perdraient. Un problème pour le gouvernement socialiste qui ne veut pas augmenter les charges des ménages.
Mais face au trou de la Sécu qui ne cesse d'augmenter il semblerait que les solutions soient bien peu nombreuses...