Grand
: les médicaments qui présentent un risque
19.01.2017
[Vous devez être -les-medicaments-qui-presentent-un-risque">inscrit et -les-medicaments-qui-presentent-un-risque">connecté pour voir cette image]En période hivernale, les personnes sous traitement doivent se montrer vigilantes en raison des effets potentiellement délétères de certains médicaments sur l’adaptation de l’organisme au
. Quels traitements sont concernés ?
Cette semaine, la France
[Vous devez être -les-medicaments-qui-presentent-un-risque">inscrit et -les-medicaments-qui-presentent-un-risque">connecté pour voir ce lien]inédite depuis cinq ans qui risque de durer plusieurs jours. Une situation climatique qui peut provoquer des intoxications au monoxyde de carbone, des chutes dues à la neige, ainsi que les
conséquences sanitaires liées au . Un tel épisode peut notamment entraîner des modifications physiologiques et surtout une aggravation de maladies pré-existantes (maladies cardiovasculaires et respiratoires), même si le corps met tout en œuvre pour s’adapter, c’est-à-dire augmenter la température corporelle.
"On observe une vasoconstriction cutanée (diminution de la circulation du sang à la surface de la peau) et une augmentation du rythme cardiaque. L’organisme met aussi en œuvre des
mécanismes de production de chaleur, par une augmentation de l’activité musculaire (frissons, activité physique) et
[Vous devez être -les-medicaments-qui-presentent-un-risque">inscrit et -les-medicaments-qui-presentent-un-risque">connecté pour voir ce lien]",
[Vous devez être -les-medicaments-qui-presentent-un-risque">inscrit et -les-medicaments-qui-presentent-un-risque">connecté pour voir ce lien]Mais l'efficacité
de ces mécanismes thermorégulateurs peut-être diminuée par certains facteurs, avec en premier lieu l'âge extrême. Les personnes âgées ont en effet un métabolisme de base et une réponse vasculaire diminués, donc une perception du
moins importante. Sont également à risque les travailleurs en plein air, les personnes souffrant de pathologies chroniques (affections cardiovasculaires, respiratoires, hypothyroïdie, maladies neuropsychiatriques) ou de certaines pathologies aiguës (
[Vous devez être -les-medicaments-qui-presentent-un-risque">inscrit et -les-medicaments-qui-presentent-un-risque">connecté pour voir ce lien]).
Les médicaments qui nécessitent une vigilance accrue
Enfin, certains médicaments, du fait de leurs propriétés pharmacologiques, sont susceptibles de présenter un danger: ils peuvent être responsables de la survenue ou de l’aggravation
de symptômes liés au en interagissant avec les mécanismes adaptatifs du corps. Ainsi, les neuroleptiques, les barbituriques et
[Vous devez être -les-medicaments-qui-presentent-un-risque">inscrit et -les-medicaments-qui-presentent-un-risque">connecté pour voir ce lien] sont susceptibles d'aggraver une hypothermie en déréglant le thermostat central de l'organisme, ce qui provoque une baisse de la température.
D'autres présentent ce risque en limitant la réponse vasoconstrictrice : certains anti-hypertenseurs (alpha-bloquants, inhibiteurs calciques, inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine) et les vasodilatateurs. Les médicaments prescrits
[Vous devez être -les-medicaments-qui-presentent-un-risque">inscrit et -les-medicaments-qui-presentent-un-risque">connecté pour voir ce lien] peuvent quant à eux empêcher
l’augmentation du métabolisme qui est nécessaire pour la production de chaleur. A l'inverse, l'action de certains traitements peut être affectée par la vasoconstriction.
Les médicaments à faible marge thérapeutique (sels de lithium, digoxine et
[Vous devez être -les-medicaments-qui-presentent-un-risque">inscrit et -les-medicaments-qui-presentent-un-risque">connecté pour voir ce lien] carbamazépine, acide valproïque, phénobarbital, phénytoïne) sont moins bien distribués dans l’organisme. Enfin, les médicaments agissant sur la vigilance (sédatifs, benzodiazépines, opioïdes) peuvent indirectement
aggraver les effets du en altérant les capacités à lutter contre celui-ci. L'ANSM précise néanmoins que "dans la plupart des cas, un médicament ne représente pas, à lui tout seul un risque, surtout s'il est bien utilisé".
Comment les conserver et les transporter ?
Généralement, il n'y a aucune précaution particulière à prendre en ce qui concerne leur conservation, mais
[Vous devez être -les-medicaments-qui-presentent-un-risque">inscrit et -les-medicaments-qui-presentent-un-risque">connecté pour voir ce lien]nécessite de bien le vérifier. Les médicaments conservés à température ambiante ou à une température inférieure à 25 ou à 30 °C se conservent dans leur rangement habituel et en règle générale,
une exposition au pendant quelques jours ne les dégrade pas.
Mais il faut se montrer vigilant si la boîte comporte les mentions "ne pas réfrigérer"
ou "ne pas congeler", car en cas
[Vous devez être -les-medicaments-qui-presentent-un-risque">inscrit et -les-medicaments-qui-presentent-un-risque">connecté pour voir ce lien] ces médicaments peuvent être dégradés (éclatement) et ne doivent plus être utilisés. Le ministère de la Santé recommande également, en cas de transport en voiture pendant cette période, d'anticiper le risque d’être bloqué par les intempéries ou de devoir faire face à des difficultés de circulation.
De fait, il conseille aux personnes sous traitement de veiller à emporter avec elles une quantité suffisante de médicaments (et de l’eau pour les prendre). Ces derniers peuvent être transportés dans
un emballage isotherme non réfrigéré mais même sous cette forme il faut veiller à ne pas les laisser trop longtemps dans les coffres ou les habitacles de voiture exposées longtemps au
, endroits où les températures sont les plus basses.
*Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé