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| 10 progres en 10 ANS… pour la BPCO | |
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marie45310 Admin fondatrice
Date de naissance : 05/03/1954 Age : 70 Localisation : Epieds en beauce(loiret) Humeur : Je vais bien
| Sujet: 10 progres en 10 ANS… pour la BPCO Jeu 3 Mai - 18:16 | |
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Il y a 10 ans… On ne parlait pas de l’entité B.P.C.O. ! Peut-être n’avait-on pas pris la mesure de sa gravité . Mais en une décade, pneumologues, chercheurs, généralistes et malades ont fait progresser la connaissance de la maladie et sa prise en charge sur tous les fronts, en terme de prévention et de soins des patients. Focus sur 10 progrès majeurs obtenus contre la BPCO en 10 ans Une généralisation de la mesure du souffle - La mesure du souffle a fait sortir la BPCO du subjectif, de l’impalpable. Le déficit respiratoire lié à cette obstruction des bronches se mesure par un examen : l’exploration fonctionnelle respiratoire (EFR), qui permet le diagnostic, la prise de conscience des malades et le suivi de la BPCO.[ Une meilleure connaissance des causes - La recherche des causes est à la base de toute prévention. L’ennemi N° 1, le responsable de 90 % des BPCO, a été identifié : le tabac Des expositions professionnelles à des substances toxiques ont été aussi mises en cause. De là est née la prévention contre la BPCO : lutte antitabac et respect des consignes au travail.
Une accélération de la lutte anti-tabac - Loi Evin en 1992, plan anti-cancer en 2002,application du décret en 2007... Les pouvoirs publics ont accéléré la lutte contre le tabac. Et tout ce qui va contre le tabac va contre ce fléau qu’est la BPCO. Une prise de conscience : les femmes aussi menacées que les hommes L’archétype du patient BPCO était jadis un homme autour de 60 ans, toussant, crachant…Mais la montée du tabagisme féminin a augmenté le nombre de femmes victimes de cette maladie. On compte aujourd’hui 40 % de femmes, d’où une vigilance des médecins et des actions de prévention bien ciblées sur cette « nouvelle » population à risque. Une mise en garde aux jeunes qui fument d’aujourd’hui - Les jeunes qui fument actuellement de plus en plus tôt risquent d’être les patients atteints de BPCO de demain. Un constat qui incite à une lutte anti-tabac féroce, dont l’enjeu est majeur : protéger les jeunes de ce fléau respiratoire. Une amélioration de la prise en charge thérapeutique - En une décade, de grands progrès ont été accomplis dans la prise en charge de la BPCO, non seulement sur le planc pharmacologique, mais aussi par la prise de conscience de l’intérêt majeur de la réhabilitation respiratoire, prise en charge globale incluant l’éducation thérapeutique et le réentraînement à l’exercice. Un objectif nouveau : la qualité de vie - Il ne s’agit plus seulement de limiter l’insuffisance respiratoire, de traiter les complications. La demande des patients est de pouvoir bien vivre malgré leur maladie. La qualité de vie est devenue un objectif à part entière. Un développement de la réhabilitation respiratoire La réhabilitation respiratoire a fait ses preuves. Elle améliore la tolérance à l’effort et, en corollaire, la qualité de vie des patients Une meilleure prise en compte des exacerbations - Les exacerbations sont reconnues comme éléments majeurs de la vie des malades, aggravant la BPCO. D’où les efforts pour les traiter le plus tôt possible, afin de minimiser leur retentissement. Une prise en compte des comorbidités - Elles sont mieux connues et mieux prises en compte. La prise en charge devient globale, incluant non seulement le traitement ]l’obstruction bronchique et la réhabilitation, mais aussi un soutien psychosocial et la prise en compte d’autres pathologies souvent associées (psychologiques, cardiovasculaires,métaboliques et nutritionnelles, osseuses…).
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| | | marie45310 Admin fondatrice
Date de naissance : 05/03/1954 Age : 70 Localisation : Epieds en beauce(loiret) Humeur : Je vais bien
| Sujet: Re: 10 progres en 10 ANS… pour la BPCO Jeu 3 Mai - 18:53 | |
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CE QU’IL RESTE A FAIRE
Le nombre important de décès, les souffrances des malades et les menaces qui planent sur les jeunes montrent qu’il reste du chemin à faire pour lutter contre la BPCO Diagnostiquer la maladie plus précocement. Le message Tousser, cracher, ce n’est pas normal n’est pas encore assez ancré dans l’esprit du grand public qui minimise les symptomes,('éééééééééééé" temporise au lieu de consulter et perd ainsi un temps précieux. A ce jour, plus des deux tiers des 3,5 millions de personnes atteintes de BPCO ignorent encore leur maladie. L’essoufflement est souvent négligé, non exprimé. Aux médecins de poser des questions simples, sur la vie quotidienne, pour pouvoir démasquer ce handicap. Un tiers des BPCO est aujourd’hui diagnostiqué lors d’une hospitalisation provoquée par une exarcerbation sévère de la maladie. La mesure du souffle doit être réalisée dès l’âge de 40 ans, en cas d’exposition au risque (tabagisme ou profession à risque), en cas de toux avec ou sans expectoration et en cas de dyspnée (essoufflement).
Renforcer encore la lutte contre le tabac. Le bilan reste aujourd’hui inquiétant. Les ventes de tabac et de cigarettes repartent à la hausse, en particulier chez les femmes et les jeunes. Un tiers des femmes adultes fume tous les jours en France et les jeunes, qui associent facilement cigarette et cannabis, cumulent ces deux facteurs de risque majeurs Favoriser et généraliser la réhabilitation respiratoire en centre ou en milieu hospitalier, dont l’efficacité sur l’activité quotidienne, le handicap et la qualité de vie n’est plus à démontrer. Pourtant, les structures manquent cruellement, seule une minorité de malades a accès à cette prise en charge. Améliorer la réhabilitation à domicile pour maintenir les acquis des programmes en centre ou en milieu hospitalier. Certes, des prises en charge se développent, relayées par des encouragements à continuer une activité. Mais ce n’est pas assez, par manque de structures, manque de réseaux et absence de reconnaissance de l’acte de réhabilitation. La France doit rattraper son retard en termes de réhabilitation respiratoire. Augmenter le travail en réseau entre pneumologue, généraliste, kinésithérapeute, psychologue, associations de patients, tous unis autour du malade. Ce réseau garantit l’observance du traitement, une meilleure anticipation des exacerbations et un entraînement à l éxercice régulier.
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